Un manque d’ouverture et plusieurs tabous sur la complexité du système génital féminin ont contribué à l’ignorance qui persiste encore de nos jours, plus qu’on ne pourrait le penser.2, 4
Le plaisir sexuel féminin est largement sous-estimé, alors que cet aspect est continuellement mis de l’avant chez les hommes.4
Tandis que la plupart des livres d’anatomie démontrant les organes masculins datent d’il y a longtemps, saviez-vous que la première structure anatomique complète d’un clitoris dans un livre a vu le jour en 2005 seulement !
Malgré cela (ou à cause de cela), plusieurs femmes qui ont un désir profond de connexion et de compréhension d’elles-mêmes se tournent vers des approches spirituelles. Effectivement, les groupes de femmes, les «tentes rouges», les cérémonies de Pleine Lune et de féminin sacré… abondent depuis quelques années.1, 2, 4 Et merci, on en a besoin !
Contrairement aux hommes qui sont hormonalement égaux tout au long du mois, les femmes, elles, ont un fonctionnement cyclique.1, 2, 3, 4
De la puberté à la ménopause, elles enchaînent, mois après mois, des vagues hormonales répétitives leur permettant d’enfanter.1, 2, 3, 4
Or, lorsqu’il n’y a pas fécondation, ces fluctuations hormonales peuvent sembler inutiles ou superflues. Surtout si elles sont vécues avec des inconforts tels que des sautes d’humeur ou des crampes.1, 2, 3, 4
Alors explorons ici l’équilibre hormonal des femmes, sous un angle un peu différent, et abordons plusieurs astuces pour préserver l’harmonie de ces précieuses vagues afin d’en tirer le meilleur de nous-mêmes.
Les principales hormones dans le cycle sont l’œstrogène, la progestérone, la LH et la FSH, mais aussi la testostérone, l’ocytocine et même les hormones thyroïdiennes ainsi que l’insuline qui peuvent avoir une action sur le cycle féminin.1, 2, 3, 4
Cette hormone commence à augmenter vers la fin des saignements menstruels pour atteindre son apogée à l’ovulation (la mi-cycle). Elle favorise, entre autres, le développement de l’endomètre qui se transformera en placenta si l’ovule choisi est fécondé.
Bien que ce soit l’œstrogène qui donne aux femmes la plupart de leurs caractéristiques secondaires, il est beaucoup plus important que ça !
Notre corps en entier contient des récepteurs à œstrogène puisque celui-ci remplit plus de 300 fonctions différentes et essentielles4, comparativement à la testostérone qui en exécute environ 110.4
L’œstrogène améliore l’humeur, la mémoire, le désir sexuel, il rend la peau lisse et douce, les yeux et les cheveux brillants. Il est aussi essentiel aux fonctions nerveuses, cardiaques, immunitaires et il régule l’inflammation.1, 2, 3, 4
Les œstrogènes caractérisent le tempérament lors de la première phase du cycle qui est empreinte de «masculin». On se sent donc plus terre-à-terre, active et «dans l’action» dans cette phase.1, 2, 3
Comme le dit si bien Sarah-Maria LeBlanc à propos de l’œstrogène, auteure incontournable sur le sujet au Québec : «On l’aime !»1
Mais attention ! Lorsqu’il est en déséquilibre, on l’aime un peu moins.
Si notre foie, nos intestins et nos reins ne "les évacuent pas bien" et/ou si la pollution par de «faux» œstrogènes nous submerge, il est possible d’éprouver des symptômes "de dominance en œstrogènes" : douleur aux seins, ballonnements, maux de tête, cycles courts, anxiété, déprime, saignements abondants et/ou douloureux et éventuellement, des troubles gynécologiques comme l’endométriose ou des fibromes.1, 5
La progestérone est plus élevée dans la deuxième phase du cycle ; elle est surtout sécrétée par le corps jaune (un résidu de l’ovulation). Son rôle est de maintenir une éventuelle grossesse : Pro-gestérone = Pro-gestation.
Elle peut facilement devenir mal aimée, puisqu’elle s’éloigne des caractéristiques masculines, valorisées socialement et renforcées par la première phase du cycle. Elle aiguise nos sens, notre intuition et notre sensibilité.1, 2
Elle pourra facilement être en déséquilibre surtout si l’œstrogène l’est aussi et qu’il n’est pas présent en quantité suffisante pour produire un ovule et donc, un corps jaune, ou encore dans le cas où les œstrogènes prennent déjà trop de place pour que la progestérone s’exprime adéquatement.1 On nomme ce phénomène «hyperoestrogénie relative» (trop d’œstrogènes en regard de la progestérone).
Dans un monde lourdement pollué avec des niveaux de stress importants et une alimentation souvent transformée, l’équilibre hormonal est plus fragile qu’on ne le pense.1
Un mode de vie sain est crucial lorsqu’on parle d’hormones.1 Que ce soit le sommeil, l’hydratation, l’exercice physique, la gestion du stress ou l’alimentation, chacun de ces items a son rôle à jouer, et aucun supplément ne peut remplacer une hygiène de vie respectable !
Magdalena Wszelaki, dans son excellent livre Cooking for Hormone Balance, nous explique le trépied de l’équilibre hormonal :
Selon elle, ce sont les 3 assises nécessaires pour que nos hormones soient en équilibre. Ces 3 paramètres de base sont intimement reliés à notre hygiène de vie quotidienne.
En effet, le stress en lui-même peut être une cause de déséquilibre hormonal, puisqu’il affecte de façon négative les piliers essentiels. Les hormones du stress comme le cortisol augmentent la glycémie, diminuent le travail du foie et, via des médiateurs inflammatoires, peuvent endommager la précieuse muqueuse intestinale.1, 5
Si vous pensez que votre stress est insurmontable ou incontrôlable, trouvez des façons de vous tenir au centre de la tempête, tel un observateur.
La méditation «pleine conscience» fait partie des outils incroyables pour vous aider. Prendre des décisions pour votre bien-être et vous faire confiance peut être essentiel pour retrouver un équilibre perdu.
Pensez aussi que certains paramètres de santé sont susceptibles de vous faire vivre plus de stress, sans même que vous en ayez conscience. Par exemple : les carences en vitamines et minéraux, les troubles fonctionnels de la thyroïde, de la glycémie ou du sommeil, pour n’en nommer que quelques-uns.
L’activité physique modérée tous les jours est en mesure de soutenir les 3 piliers et même, par ricochet, d’aider la gestion du stress.
Les perturbateurs endocriniens qu’on a déjà mentionnés dans la section sur les œstrogènes peuvent être limités, mais ne sont pas éradicables au complet, pas en 2023 dans tous les cas !
Au moins, prenez soin de remplacer les plastiques par des contenants de pyrex ou en acier inoxydable, filtrez l’eau du robinet avant de la boire, mangez des aliments de culture biologique, choisissez méticuleusement vos produits ménagers et corporels pour qu’ils soient le plus naturels possible. Voilà quelques habitudes de consommation qui peuvent paraître banales, mais qui sont très importantes pour notre équilibre.1, 5
Minimiser la consommation de sucre et réduire la quantité de glucides est un excellent départ, puisque vous favorisez une saine gestion de la glycémie.1, 5
Surveillez les allergènes alimentaires qui semblent vous faire réagir. Ils peuvent diminuer la qualité de votre santé intestinale. La santé intestinale doit être optimale pour assurer l’élimination des œstrogènes.5
Les premiers aliments à surveiller sont les suivants : le gluten, les produits laitiers, le soya, l’œuf, le maïs, les arachides, les solanacées (tomates, patates, aubergines, poivrons, piments et baies de goji).5
Les fibres de toutes sortes sont aussi vos alliées ; elles préviennent la constipation et emprisonnent les œstrogènes pour éviter leur réabsorption.1, 5
Le foie est responsable de solubiliser les hormones pour ensuite les excréter via la bile et les intestins ; il doit donc accomplir un travail exceptionnel.
Les sources alimentaires de choline comme le jaune d’œuf cru, les graines de tournesol, la viande, les abats et le poisson sont excellentes pour favoriser une bile de qualité.1
Les verdures amères comme les endives, la roquette, le radicchio et les pousses de brocoli sont excellentes pour soutenir le foie dans son travail de détoxification.5
Le magnésium étant important pour la détoxification des hormones, les légumes verts qui en contiennent comme le kale, la bette-à-carde et les épinards sont aussi des choix à considérer.5
Pour en savoir plus sur le foie et son fonctionnement, consultez cet autre article centré sur la forme et l'alimentation.
Pour plusieurs femmes, la santé digestive peut être une clé pour un retour à l’équilibre.5
Tel que déjà mentionné, les suppléments ne peuvent pas remplacer de bonnes habitudes de vie !
Cependant, l’accompagnement avec des suppléments en parallèle risque d’accélérer l’obtention d’un résultat de façon significative, surtout si ceux-ci sont choisis de façon judicieuse et personnalisée pour vous. En voici quelques incontournables.
Le vitex est définitivement une des plantes majeures pour la régulation hormonale.
Son action conjointe sur l’hypophyse (glande régulatrice dans le cerveau) et sur les récepteurs hormonaux tend à augmenter la progestérone en stimulant la production du corps jaune. Ainsi, il assure une diminution des inconforts prémenstruels et vient régulariser le cycle court, long ou irrégulier. Il diminue aussi les saignements trop abondants et augmente les chances de fécondité.1, 6
Cette plante est tout indiquée après un épisode de dérèglement hormonal comme une fausse couche, un avortement, l’arrêt de contraceptif hormonal, etc.6
Le vitex devrait être pris pendant plus de 3 mois, pour un maximum d’un an.6
Ses actions incroyables ont malheureusement tendance à arrêter brusquement dès qu’on arrête de le prendre, si on ne modifie pas les paramètres causals.1
Il faut aussi l’éviter si on prend des contraceptifs oraux ou si on allaite.1, 6
Depuis que j’ai commencé en naturopathie, j’ai toujours aimé le produit MagSense ; c’est, en quelque sorte, une multivitamine avec un dosage thérapeutique de magnésium qui supporte le foie dans la détoxification des hormones. Pour plusieurs, MagSense aura aussi tendance à calmer le système nerveux surchargé et donner une énergie douce, tout en favorisant un sommeil réparateur.
EstroSense est une formule très complète est spécifique à la détoxication saine des œstrogènes. Le mélange de plantes et de molécules naturelles vise à soutenir chacune des phases de détoxification du foie pour assurer une élimination optimale des œstrogènes. Plusieurs études démontrent l’efficacité des ingrédients contenus dans le produit EstroSense.8
Il est toujours préférable de bien encadrer votre mode de vie et d’avoir exploré tout problème digestif avant d’entamer de façon plus harmonieuse une détoxication des œstrogènes. Un(e) naturopathe Agréé(e) sera en mesure de vous accompagner dans cette démarche.
Comme nous l’avons mentionné plus haut, les œstrogènes sont solubilisés par le foie et excrétés dans les intestins via la bile. Un bon transit intestinal est essentiel à une élimination complète des œstrogènes car s’ils stagnent trop longtemps dans l’intestin, les œstrogènes peuvent être réabsorbés ! N’oublions pas que le minimum suggéré par Santé Canada en termes de fibres est de 25 grammes quotidiennement pour les femmes.
Si vous avez de la difficulté à augmenter le nombre de fibres dans votre alimentation, ces fibres solubles de Natural Factors se dissolvent aisément dans un verre d’eau et sont très bien tolérées par les femmes qui ont des problèmes de ballonnements en lien avec l’ingestion de fibres.1, 5
Ici encore, les suppléments ne sont qu’un ajout aux bonnes habitudes de vie : le repos, la gestion du stress, l’activité physique et une saine alimentation sont à la base de l’équilibre hormonal.
Un(e) naturopathe agréé(e) a les compétences pour vous soutenir dans un retour à l’équilibre via les 3 piliers : foie, intestin et glycémie.
N’oubliez jamais que malgré un équilibre hormonal optimal, les femmes fonctionnent par cycles. On ne peut fuir cette nature pour tenter de s’intégrer dans le modèle social masculin qui est imposé. Après avoir appris à vous connaître, à vous comprendre et à écouter votre instinct, ces cycles pourraient devenir votre plus grande force !
Bonne santé!
L'équipe de La Boite à Grains
Marie-France Trudelle est Naturopathe Agréée diplômée depuis 2018. Elle travaille comme conseillère en santé à La Boite à Grains du Plateau. Elle fait des consultations privées et donne différents ateliers sur la naturopathie. Venez lui poser vos questions en personne ou prenez rendez-vous sur son site internet : mariefrancetrudelle.com
Références
Bien que tout à fait normal et nécessaire, la ménopause peut être accompagnée d’inconforts physiques et psychologiques. Les femmes qui passent par la ménopause sont généralement à la recherche des trucs et de conseils à implanter pour soulager leurs symptômes et harmoniser leur santé hormonale.
Afin d’aider les femmes à naviguer le chemin de la ménopause, nous avons créé un guide illustrant les trois grandes phases de la ménopause tout en fournissant des conseils pour naviguer chacune des phases avec plus d’aisance.
L’étape de la péri-ménopause est la première étape que vit une femme vers la ménopause. Il s’agit d’une période de changements hormonaux normale et nécessaire qui précède l’arrêt des menstruations.
L’étape de la péri-ménopause fait généralement référence à la tranche d’âge se situant entre 35 ans et 45 ans. Durant cette phase, le corps envoie un signal hormonal que les années de fertilité tirent à leur fin. C’est la manière dont le corps se prépare à compléter le cycle fertile féminin. Lors de la péri-ménopause, le cycle menstruel est encore actif mais plus irrégulier.
L’apparition de différents symptômes est dû à la baisse en progestérone et à la hausse en œstrogène associé à la péri-ménopause. En effet, les ovaires produisent nettement plus œstrogène lors de la péri-ménopause qu’ils ne le faisaient lors des années précédentes.
La péri-ménopause se déroule sur plusieurs années et peut s’échelonner sur 6 à 13 ans selon la femme, il est donc important d’adresser les symptômes inconfortables dès leur apparition.
L’un des symptômes les plus rapportés de la péri-ménopause est certainement les chaleurs. 80% des femmes nord-américaines expérimentent des bouffées de chaleurs hormonales lors de la péri-ménopause. Ces chaleurs, se déroulant principalement la nuit, contribuent à des troubles du sommeil, à l’anxiété et une cascade de symptômes résultant d’un sommeil peu réparateur. Il est important d’adresser ce symptôme rapidement pour prévenir la fatigue excessive et l’apparition d’inconforts secondaires.
La sauge officinale comprise dans MenoForce est une plante médicinale qui apaise les chaleurs et soulage l’hyperhidrose (transpiration excessive). Ainsi, MenoForce soulage les chaleurs et favorise un sommeil plus réparateur. Si le sommeil est trop dérangé par les chaleurs, il est bénéfique de le supporter en incorporant Sommeil Profond, une synergie de valériane officinale qui stabilise le cycle de sommeil et de houblon qui favorise un état de calme, en plus d’harmoniser les niveaux œstrogène. Le houblon est également utilisé en médecine traditionnelle botanique pour soulager les chaleurs nocturnes et fait un bon complément à MenoForce.
Comme la fréquence et l’intensité des chaleurs augmente selon la fatigue et le niveau de stress, il est tout indiqué d’incorporer des plantes calmantes pour apaiser le système nerveux. L’avoine comprise dans AvenaForce permet de calmer le système nerveux et d’améliorer la tolérance au stress.
En Allemagne, là où la médecine intégrative et l’herboristerie est bien reconnue, l’usage du vitex (agnus castus) est pratique courante dans le système de santé afin de soulager les symptômes de la péri-ménopause. Le vitex, parfois nommé gattilier, permet de contrer les symptômes de la baisse de progestérone. Pour les femmes qui souhaiteraient tomber enceinte durant ces dernières années de fertilité, la supplémentation en vitex aide à soutenir la grossesse en maintenant un niveau de progestérone adéquat.
Le mot ménopause est dérivé des racines grecques pausis (fin, complétion) et men (mois). Ainsi, le mot ménopause signifie la complétion du cycle mensuel. On dit qu’une femme a atteint la ménopause lorsqu’elle n’a pas eu de saignements menstruels pendant au moins 12 mois. Les femmes atteignent généralement la ménopause entre 49 et 55 ans, l’âge moyen étant de 51 ans.
À la ménopause, la baisse d’œstrogène s’ajoute à la baisse de progestérone. Cette baisse d’œstrogène affecte plusieurs aspects de la santé. En effet, la santé cardiovasculaire et la santé osseuse deviennent sources d’inquiétude pour les femmes en ménopause.
Afin de supporter le corps et de combler la baisse d’œstrogène liée à la ménopause, il est bénéfique de consommer des phytœstrogènes, c’est-à-dire, des œstrogènes provenant des plantes. Ces œstrogènes sont non invasifs, sains et sécuritaires. Ils ont une affinité avec les récepteurs d’œstrogène des mammifères et leur consommation régulière permet d’atténuer les symptômes associés à la baisse d’œstrogène. Contrairement aux xeno-œstrogènes (les œstrogènes toxiques qui se retrouvent dans les pesticides, les plastiques et les parabènes), les phytœstrogènes sont sécuritaires et ne contribuent pas à la dominance œstrogénique responsable de la formation de tumeurs mammaires et/ou utérines.
Les isoflavones de soya compris dans Menosupport Complex font partie de ces phytœstrogènes bénéfiques qui réduisent la fréquence et l'intensité des symptômes de la ménopause. Menosupport Complex contient également de l’oseille rouge, un type d’hibiscus qui soutient tant le système nerveux que le système cardiovasculaire. Plusieurs études cliniques ont démontré que l’oseille rouge diminue le taux de cholestérol et la tension artérielle. L’oseille rouge est également une plante très protectrice pour les voies urinaires, ce qui fait d’elle une alliée pour les femmes ménopausées à risque de développer des infections urinaires. 1,2,3
À la ménopause, certaines femmes vont expérimenter des pertes de mémoire en raison de la baisse d’œstrogène. Cela peut facilement être adressé en ajoutant du ginkgo biloba au Menosupport Complex. Le ginkgo biloba est un remède naturel qui favorise une meilleure santé cognitive et qui travaillera de pair avec les isoflavones de soya afin de rétablir de bonnes facultés cognitives.
Les symptômes des années précédentes disparaissent pour faire place à une nouvelle forme de stabilité hormonale. Après la ménopause, la femme poursuit sa vie en tant que postménopausée.
Durant la postménopause, le niveau d’œstrogène est à son plus bas. Cela peut occasionner plus de sécheresse au niveau de la peau, des cheveux et des muqueuses vaginales. Les douleurs musculaires et articulaires peuvent devenir plus évidentes ou faire leur apparition. La consommation de phytœstrogènes provenant des légumineuses, du soya fermenté et des graines de lin permettent d’atténuer les signes de la baisse d’œstrogène, dont la raideur musculaire et articulaire.
En raison du faible taux d’œstrogène, les femmes en postménopause ont un risque accru de développer des maladies cardiovasculaires et l’ostéoporose. Il est donc nécessaire d’implanter ou de maintenir de saines habitudes de vie et d’y inclure une routine d’exercice qui favorise la santé osseuse. Afin d’adresser la minéralisation des os, Assimil-Calcium permet d’optimiser l’absorption du calcium obtenu par l’alimentation et de faire la prévention de fractures.
La ménopause n’a rien d’un cauchemar ou d’un châtiment. Il s’agit d’une étape saine et nécessaire de la vie de chaque femme. Il est possible d’obtenir le support des plantes et de la santé naturelle afin de traverser la ménopause avec plus d’aisance. En incorporant nos recommandations à une alimentation équilibrée et à un mode de vie sain, la ménopause peut se dérouler avec douceur et sans trop de désagréments.
Bon passage vers la ménopause!
L’équipe de La Boite à Grains
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Recherche et rédaction :
Véronique Cousineau, ND
Sources principales
Gottfried Sara, MD. (2013) The hormone cure. Scribner.
Northrup Christiane, MD. (2010) Women’s bodies, women’s wisdom, Revised Edition. Bantam Books.
Aviva Room, MD. (2018) Botanical Medicine for Women’s Health, Second edition. Elsevier.
Desulniers, Veronique DC. (2019). Heal Breast Cancer Naturella, Second edition.
Études scientifiques citées
1.Gurrola-Díaz CM, García-López PM, Sánchez-Enríquez S, Troyo-Sanromán R, Andrade-González I, Gómez-Leyva JF. Effects of Hibiscus sabdariffa extract powder and preventive treatment (diet) on the lipid profiles of patients with metabolic syndrome (MeSy). Phytomedicine. 2010;17(7):500-505.
2.Serban C, Sahebkar A, Ursoniu S, Andrica F, Banach M. Effect of sour tea (Hibiscus sabdariffa L.) on arterial hypertension: a systematic review and meta-analysis of randomized controlled trials. J Hypertens. 2015;33(6):1119-1127.
3.Alshami I, Alharbi AE. Antimicrobial activity of Hibiscus sabdariffa extract against uropathogenic strains isolated from recurrent urinary tract infections. Asian Pacific Journal of Tropical Disease. Volume 4, Issue 4, August 2014, Pages 317-322.
]]>Une priorité
Dès le début, faites de l’allaitement une priorité, car un bébé bien nourri est calme et posé. Familiarisez-vous avec les signes de faim, trouvez les positions confortables et veillez à ce que la succion soit favorable. En concentrant toute votre attention sur l’allaitement, vous vous sentirez rapidement à l’aise et retrouverez un semblant de vie normale plus aisément.
Aide professionnelle
Selon l’Association canadienne des Consultantes en Lactation (ACCL), le manque de soutien est la raison principale pour laquelle les mères canadiennes cessent d’allaiter. Les médecins sont souvent les premiers consultés mais, selon Catherine-Maude Pound, assistante professeure en pédiatrie à l’Université d’Ottawa, les médecins ont en général très peu de connaissances à ce sujet et ont peine à aider. Mieux vaut se tourner vers des expertes : les consultantes en lactation et les marraines d’allaitement. Elles œuvrent dans le milieu hospitalier, les centres communautaires et les pratiques privées. Certaines offrent des cours préparatoires, des visites à domicile et même des cliniques d’allaitement. Elles sauront répondre à vos questions, faciliter l’allaitement, et rendre l’expérience plus agréable et confortable.
Non au soutien-gorge
Le port du soutien-gorge, en particulier celui avec armature, contribue à l’obstruction des canaux de lait et lymphatiques. Cela favorise l’apparition de douleur, inflammation et infection. De plus, le soutien-gorge contribue à la croissance des levures causant le muguet. Afin d’éviter ces problématiques et pour apprivoiser la position de tétée plus allègrement, optez pour des chandails blancs, amples et confortables lors des premiers temps.
Allaiter en public
Au Canada, le droit d’allaiter publiquement, partout et en tout temps est protégé par la charte des droits et libertés. Certaines d’entre vous auront envie d’utiliser un châle d’allaitement, mais sachez qu’il n’y a nulle obligation de se couvrir pour allaiter.
Planifier les sorties extérieures en fonction des boires peut être une tâche ardue et stressante alors qu’allaiter publiquement allégera ces soucis et contribuera à votre qualité de vie.
Favoriser la production de lait
On estime qu’entre 1% et 5% des femmes sont physiquement incapables de fournir suffisamment de lait pour nourrir leur poupon. Selon Statistiques Canada, environ 50% des femmes qui abandonnent l’allaitement le font en raison d’une faible production lactée. Parmi les principales causes de manque de lait figurent :
La saine alimentation de la maman est primordiale à la production d’une quantité de lait suffisante. Il est recommandé de consommer quotidiennement 3 litres d’eau et 3 000 calories consistants principalement de protéines et de gras. Il est suggéré de prendre une multivitamine pré/post-natale de bonne qualité afin de combler les besoins nutritionnels et de maintenir une bonne vitalité. Pour augmenter la production de lait maternel, la prise de fenugrec, chardon-béni et chardon-Marie sous forme de supplément est recommandée. En général, une amélioration sera notable après les 24 premières heures. Simplifiez-vous la vie avec la trousse d’allaitement 30 jours (concentration 20:1) de Léo Désilets.
Que vous cherchez des conseils ou des produits pour mieux allaiter, venez nous voir à La Boite à Grains. Il nous fera un plaisir de vous aider.
Bon allaitement!
Véronique Cousineau, ND, RHN et marraine d’allaitement
]]>Le cycle menstruel de la femme est d’une grande fragilité. La glande pituitaire, située au niveau du cerveau, orchestre le cycle sous l’influence des émotions, des saisons, de la température et des phases lunaires, sécrétant les hormones sexuelles bien connues : l’œstrogène et la progestérone. La femme moderne éprouve souvent des difficultés menstruelles en raison d’un rythme de vie effréné. Cela affecte grandement la santé hormonale et émotive de la femme. Il est possible, cependant, de vivre en harmonie avec son cycle menstruel lorsque l’on comprend et l’honore.
Pré-ovulation : jours 7 à 13
La phase pré-ovulatoire a lieu à la fin des saignements. Le niveau d’œstrogène augmente, en préparation à l’ovulation et offre beaucoup de vitalité au corps et à l’esprit. La femme est généralement dynamique et prête à prendre des initiatives. Le désir d’accomplissement est élevé, il est donc temps de s’investir dans un projet qui tient à cœur.
Il est important d’adopter des habitudes de vie saine afin de soutenir cette vitalité. Priorisez les aliments qui nourrissent la concentration, dont les omégas 3 présents dans les poissons et les graines de lin, de chia et de chanvre ainsi que les avocats. Les omégas 3 ont aussi des vertus anti-inflammatoires et préviendront les douleurs menstruelles. (Si vous avez des menstruations difficiles, vous devriez supplémenter votre apport en omégas 3 tout au long de votre cycle).
Ovulation : jours 14 à 21
À l’ovulation, l’œstrogène est à son apogée et la fertilité à son summum. La femme est naturellement optimiste, aimante et agréable. Elle a grandement besoin de s’entourer de ses pairs et de contribuer au bien-être d’autrui. Elle est pleine d’énergie, prête à l’action, mais les idées deviennent plus frivoles. Soyez prêtes mesdames, vos orgasmes sont plus intenses et plus facilement atteignables.
Pré-menstruation : jour 21 au premier jour des menstruations
La semaine prémenstruelle est souvent accompagnée de malaises physiques et psychologiques. Or, il est possible d’apprivoiser cette phase et d’y trouver son aise.
Le dynamisme fait place à une calme introspection. La femme est maintenant très intuitive et a un grand besoin d’exprimer sa créativité. Elle a cependant beaucoup moins d’énergie et son rythme de vie doit en tenir compte. Il faut éviter d’avoir recours à la caféine et aux stimulants pour rencontrer les standards de performance. Une sur-stimulation engendrera un épuisement physique, émotionnel et spirituel qui se transposera en frustrations au cycle suivant.
L’instinct de nidification embarque. La femme a besoin de créer un environnement sain et apaisant.
Il est important de demeurer hydratée. La consommation de produits laitiers est à éviter durant cette période, car elle favorise la constipation et la rétention d’eau. Il ne faut pas capituler à la tentation de consommer un excès de sucres, des gras et des stimulants qui aggravent les symptômes prémenstruels. S’il est difficile de contrôler les rages alimentaires, considérez un supplément de chrome et ajoutez de la cannelle à votre alimentation.
Un complexe de vitamines B aidera à stabiliser l’humeur et préviendra les fluctuations d’énergie. En cas de déprime, d’anxiété ou d’insomnie, un supplément de tryptophane peut s’avérer très utile. Les sources alimentaires de tryptophane incluent la volaille et l’avoine.
Menstruations : 1er jour des règles jusqu’à la fin des saignements
C’est le moment de prendre du RECUL. Il faut diminuer ses attentes, investir moins d’énergie et de temps dans les stimuli extérieurs. La femme est très intuitive et les idées sont plus claires, il s’agit donc d’un bon moment de réflexion et d’introspection.
Les niveaux d’œstrogène et de progestérone sont bas, engendrant une grande fatigue. Il faut planifier des moments de détente et s’allouer des nuits plus longues. C’est le temps de « recharger la batterie » afin d’aborder le prochain cycle avec une nouvelle énergie.
Préconisez les aliments réconfortants et faciles à digérer. Intégrez des aliments riches en fer comme les viandes rouges, les légumineuses et les légumes verts. Assurez-vous d’avoir sous la main de la tisane d’ortie pour son contenu naturellement élevé en fer. La mélasse, les œufs, les graines de citrouille et les dattes sont hautement recommandées. Ces aliments préviendront l'anémie et les saignements excessifs.
En cas de douleurs menstruelles, supplémentez votre alimentation avec du magnésium. Le dong quai, une herbe chinoise, peut également apporter un soulagement. Des bains chauds et des massages abdominaux avec de l’huile essentielle de rose allégeront les crampes.
La meilleure approche à un cycle menstruel sain et harmonieux demeure une alimentation équilibrée, la réduction des facteurs de stress, un niveau d’exercice sain, une bonne gestion des émotions et surtout, une compréhension de son cycle et le respect de ses propres aptitudes tout au long de ce dernier.
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Attendre un enfant est un évènement marquant dans la vie d’une femme. Le ventre devient dès lors berceau de la vie. La grossesse et la naissance sont des phénomènes naturels aussi complexes que prodigieux. Durant les mois qui suivent la fécondation, le corps de la femme se transforme graduellement : tous les systèmes du corps humain devront s’adapter à cette nouvelle situation. Bien entendu, ces changements peuvent occasionner chez certaines femmes de nombreux malaises et inconforts reliés à la grossesse à différents niveaux et à intensités variables. Bien que la maternité soit une période de béatitude pour plusieurs femmes, pour bon nombre d’entre elles les symptômes associés à la grossesse prennent une place si importante que vivre pleinement le moment de grâce qu’est la maternité leur est impossible.
Mais que faire de tous ces effets secondaires? Comment les gérer alors que la prise d’une simple aspirine nous est interdite? Si vous ne vous étiez jamais posé la question à savoir quelle est l’alternative aux traitements proposés par la médecine traditionnelle avant d’être enceinte, vous devrez vous la poser pendant la période de gestation puisque la plupart des produits auxquels vous aviez accès en pharmacie, que ce soit sur tablette ou par prescription, vous seront désormais proscrits. Quelles sont vos alternatives? Les médecines douces et les produits de santé naturels, de simples aliments à ajouter à votre assiette ayant les propriétés recherchées, en passant par la naturopathie, l’herboristerie, l’homéopathie et l’aromathérapie. Vous trouverez dans les magasins d‘alimentation naturelle telle que La Boite à Grains, tous les outils nécessaires pour vous permettre d’apaiser les malaises causés par la grossesse et peut-être même les enrayer. Pourquoi ne pas profiter de cette situation particulière pour les essayer ? Voici quelques trucs pour vous aider avec les maux fréquents de la grossesse et d’autres pour vous préparer à l’accouchement.
Nausées et vomissements
L’un des premiers malaises à se présenter chez la plupart des primipares ou des multipares est sans contredit les nausées. Qu’elles soient accompagnées de vomissements ou non, elles sont un moment désagréable à passer qui, parfois, perdure jusqu’à la naissance de bébé. Il s’agit d’un bon exemple pour illustrer mon propos. Pour aider à les faire disparaître, il suffit parfois de modifier son alimentation. Par exemple : manger des fruits principalement lorsque l’estomac est plein, en évitant les agrumes et autres fruits acides; éliminer la farine blanche raffinée ainsi que le sucre raffiné de votre alimentation en leur préférant des sucres naturels tels que le miel, le sirop d’érable, le sirop d’agave et autres; éviter les viandes et les aliments trop riches, ainsi que tous ceux qui contiennent des additifs chimiques, des colorants ou des saveurs artificielles, tout en augmentant l’ingestion d’aliments riches en sel (sauce tamari, craquelins, poissons d’eau salée et fruits de mer). Intégrez à votre alimentation une bonne quantité de gingembre en le consommant en racine fraiche, confit et en infusion, ou si vous préférez en prenant une gélule après chaque repas ainsi qu’au couché. Prenez de surcroit l’habitude de mâcher des graines d’anis. Un supplément de vitamine B6 pourrait aussi vous aider, consultez votre naturopathe pour connaître la dose appropriée! Si les maux de cœur viennent d’une difficulté à accepter la grossesse, l’homéopathie ou les fleurs de Back vous seront d’un grand secours.
Reflux gastriques et brûlements d’estomac
Le système digestif étant particulièrement sollicité pendant la gestation, d’autres malaises y étant reliés sont à prévoir. Les reflux gastriques et les brûlements d’estomac en sont des exemples fréquents. Encore une fois, modifier son alimentation en évitant les aliments acides et irritants, de même qu’en diminuant les protéines animales peut être suffisant dans la plupart des cas. Pour d’autres, manger des aliments alcalins (abricots, figues, dattes, olives vertes, raisins frais, bananes, pêches, pommes de terre, haricots, endives, cressons, etc.) en plus d’ajouter des amandes blanches, du riz, des haricots secs (rouges ou blancs), du tofu et du pain qui sont des antiacides naturels à leur alimentation sera la solution. Après le repas, optez pour une tisane de fenouil, de mélisse ou de reine des prés ; elles ne sont pas contre-indiquées pendant la grossesse. (Ou si le cœur vous en dit : une infusion de graines de lin!) Dans tous les cas, ne buvez pas en mangeant, optez pour de petits repas plusieurs fois par jour et mangez-en un dernier constitué de glucides deux à trois heures avant d’aller vous coucher.
Constipation
Modifier son alimentation est souvent la solution de base à bien des problèmes, il en va de même pour la constipation qui touchera presque toutes les femmes enceintes à un moment ou un autre de leur grossesse. Parmi les aliments susceptibles de vous aider: le son de blé brut, le son d’avoine, le son de riz, les fruits (le cantaloup, les pruneaux, les figues et les dattes) et les légumes (surtout ceux fibreux). Comme une carence en acide folique peut être reliée à la constipation, augmentez votre apport de légumes à feuilles vertes comme le persil, les asperges et les épinards qui en sont riches. Si vous devez prendre un supplément de fer, favorisez le citrate de fer au détriment du fumarate et du sulfate de fer qui causent plus souvent des crampes et de la constipation. Bien entendu, buvez beaucoup d’eau et incorporez des séances d’exercices physiques tels que la marche ou le yoga à votre horaire quotidien. Si la constipation persiste, vous pourrez vous tourner vers différentes teintures mères ou encore prendre de la levure de bière.
Hémorroïdes
La constipation mène malheureusement parfois à l’apparition d’hémorroïdes. Les hémorroïdes, mais aussi les varices et l’œdème, sont des problématiques reliées au système circulatoire. Grâce à la progestérone (hormone dégagée par le corps pendant la grossesse) les vaisseaux sanguins augmentent leur capacité. C’est ce qui permet d’équilibrer la pression sanguine malgré l’augmentation de 25% du flux sanguin. Pour vous soulager, vous trouverez dans toutes les boutiques d’alimentation naturelle ce qu’il faut pour faire un cataplasme d’argile (verte ou grise) auquel vous ajouterez de la pâte de plantain ou des feuilles de chou, et un peu d’ail comme désinfectant. Prenez des bains de siège aux huiles essentielles (3 ou 4 gouttes dans une tasse d’eau) de camomille, de mélisse, de thym ou de géranium. Aussi souvent que possible, appliquez une compresse imbibée d’eau d’hamamélis et utilisez une pommade à base de millepertuis pour atténuer les démangeaisons ainsi que la sensation de brûlure. Pour l’œdème, diminuez votre consommation de sels minéraux en remplaçant votre apport nécessaire d’iode, de chlore et de sodium par du varech. Souvenez-vous d’éviter le sucre et mangez des aliments aux propriétés diurétiques : melon, raisin, concombre, céleri, betterave, oignon, etc. Aidez vos reins en buvant de la tisane d’ortie, de framboisier, de romarin ou de bourrache.
Vergetures
Parallèlement à l’augmentation du volume sanguin, il y a la prise de poids. Malgré que cette dernière varie d’une future maman à une autre, elle a inévitablement une répercussion sur la peau. La prise de poids ainsi que la déshydratation de la peau peuvent mener à l’apparition de vergetures. Pour les prévenir, masser l’abdomen (surtout le bas), les seins, ainsi que les fesses et les cuisses au besoin, avec une huile, un beurre ou une lotion hydratante. Bien que les études démontrent que c’est le massage qui aide le plus à éliminer les risques de vergetures et non le produit utilisé, se servir d’un produit de qualité et sans additifs chimiques néfastes ne peut qu’optimiser vos résultats. Le beurre de karité, la vitamine E pure ou l’huile d’amande douce en sont de bons exemples. Les aliments à favoriser? Ceux riches en Oméga 3, comme les poissons d’eau froide (saumon, hareng, maquereau, sardine), l’huile de lin, les graines de citrouille et les œufs.
Autres conseils
Concernant la peau, une protection solaire adéquate vous sera nécessaire puisque l’épiderme est particulièrement sensible pendant la grossesse. Utilisez un écran solaire à base de filtre minéral pour vous protéger de façon à limiter l’absorption de produits chimiques pouvant traverser le placenta. Même chose pour vos produits de beauté et vos teintures capillaires, prenez soin de choisir des produits avec le moins d’ingrédients potentiellement néfastes pour votre enfant.
En plus de pouvoir diminuer d’autres symptômes reliés à la grossesse comme les crampes musculaires, la congestion nasale, les problèmes de sommeil et l’anxiété reliée à la grossesse, les produits naturels et les médecines douces pourront vous être utiles dans les situations suivantes : infection urinaire, grippe, sinusite, diminuer les risques d’être porteuse du streptocoque B, anémie, etc. Peu importe ce que la période de gestation vous occasionnera comme inconfort ou problématique, il y a une solution disponible.
Préparation à l’accouchement
Dans un autre ordre d’idées, certains outils vous seront indispensables en préparation à l’accouchement. C’est le cas de la tisane de feuilles de framboisiers qui a comme propriété de tonifier l’utérus et d’enrichir le lait maternel. Des études ont prouvé qu’en boire 1 à 2 litres par jour en fin de grossesse facilite et accélère l’accouchement. Même chose pour les dattes, qui, consommées à raison de six par jour, auraient un effet semblable dû à leur haute teneur en ocytocine.
Déclenchement de travail
Si l’on prévoit déclencher artificiellement votre travail par une induction pour une raison ou une autre, peut-être souhaiterez-vous tenter au préalable de le stimuler de façon moins brusque. Pour ce faire, prenez des marches et mobilisez vos hanches le plus possible. Si vous en avez encore envie : faites l’amour. La prostaglandine présente dans le sperme aura un effet bénéfique sur la maturation du col et l’orgasme occasionnera la libération d’ocytocine naturelle dans le corps. La sécrétion d’ocytocine, hormone qui sert au déclenchement du travail, peut aussi être stimulée par le massage et la stimulation des mamelons. L’homéopathie combinée à l’acupuncture pourrait vous être d’un grand secours, consultez pour en savoir plus. Mangez des dattes, des ananas et des mets épicés en grande quantité peuvent également avoir un effet bénéfique sur le déclenchement du travail. Si rien ne fonctionne et que vous êtes prête à essayer une solution drastique, l’huile de ricin utilisée en cataplasme et/ou ingérée à raison de deux à quatre cuillères à table dans un verre de jus d’orange sera votre dernier recours!
Pour conclure…
La grossesse ne doit pas être traitée comme une maladie, même chose pour l’accouchement. Il s’agit plutôt d’un processus naturel nécessitant parfois un accompagnement afin d’en faciliter le processus, mais la nature fait bien les choses. De même qu’elle s’est assurée que le corps de la femme soit parfaitement adapté à la procréation, elle a mis à notre disposition dans la nature tout ce dont nous pourrions avoir besoin pour nous soulager et nous aider durant cette période d’intense transformation. Une chose est certaine, que vous ayez des connaissances ou non en matière de médecines douces, de produits naturels et de trucs de grand-mère: avant de vous lancer dans un traitement quelconque, particulièrement pendant la grossesse ou il y a tant de contres-indications et de spécificités : consulter un spécialiste. Que ce soit un(e) naturopathe, un(e) homéopathe, un(e) herboriste, un(e) aromathérapeute, assurez-vous qu’il ou qu’elle soit spécialisé(e) en périnatalité. Cette nouvelle aventure vous permettra peut-être de prendre conscience qu’il y a des alternatives aux médecines traditionnelles. Pour moi, ce fut l’occasion de changer mes anciens réflexes quand vient le temps de me soigner et de maintenant penser autrement. Quand l’un des membres de ma famille a un petit problème de santé, avant de me rendre à la pharmacie, je visite une boutique d’alimentation naturelle et demande à un conseiller une suggestion. Après tout, la nature n’est pas qu’au service des femmes enceintes!
Par Christine Deschêne
Massothérapeute agréée par la FQM
Professeure de yoga certifiée
Entraîneuse de mise en forme
Accompagnante à la naissance
La formule Fenugrec, préparée à base de graines de fenugrec, renferme des concentrations suffisantes pour favoriser et augmenter la production de lait maternel, facilitant et incitant les mamans à allaiter leurs nouveaux nés. Le fenugrec est une épice et une herbe médicinale utilisée traditionnellement en Inde et au Moyen Orient depuis des milliers d’années. Il est nutritif car il contient des protéines, du fer, de la vitamine C et du potassium, notamment. Il est utilisé en phytothérapie comme galactagogue pour aider à augmenter la sécrétion de lait et comme thérapie de soutien pour aider au contrôle du taux de glucose sanguin. Selon la Ligue LaLèche, un organisme québécois spécialisé en allaitement maternel, plusieurs femmes consommant du fenugrec remarquent une augmentation de leur production de lait dans les 24 à 72 heures suivant le début de la prise de cette plante. Le fenugrec, pris en quantité suffisante, possède aussi des propriétés protectrice du foie, apéritive (ouvre l’appétit), digestive, anti-déprime, antianémique et fortifiante pour les convalescents et les femmes après l’accouchement.
La deuxième plante, le chardon bénit, est utilisée traditionnellement en phytothérapie comme tonique et amer digestifs pour contrer la perte de l’appétit, aider à la digestion et réduire les flatulences, mais également pour ses propriétés antibactériennes, antiseptiques, anti-inflammatoires. Plusieurs lui prêtent aussi des propriétés galactogènes. Toujours selon la Ligue LaLèche, de nombreuses femmes consomment le chardon bénit dans ce but précis. Elles sont plusieurs à affirmer que cette plante, utilisée en conjonction avec le fenugrec, leur a permis d’augmenter de façon significative leur production de lait et de prolonger la période de l’allaitement. Ensemble, les formules Fenugrec et Chardon Bénit de Léo Désilets s’avèrent d’une aide remarquable pour contrer l’insuffisance de lait durant toute la période de l’allaitement et représentent une avenue sécuritaire pour établir des conditions favorables à l’allaitement.
Jo Ann Paradis Naturopathe agréée
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En fait, 3 femmes sur 4 développent une infection de ce type pendant leur vie, et 5 à 10% des femmes ont des épisodes chroniques. Normalement, les mauvaises bactéries dans l’estomac et le vagin sont contrôlées par le système immunitaire et les bonnes bactéries. Comme pour le reste du corps, il n’en faut parfois pas beaucoup pour que les systèmes se dérèglent. Les taux d’hormones peuvent modifier le pH du vagin, entrainant la multiplication des mauvaises bactéries et ainsi la perte de bonnes bactéries, ce qui cause une infection.
Il existe maintenant une alternative naturelle aux traitements de pharmacie en vente libre. VagiCare est un nouveau probiotique qui restaure les bonnes bactéries et prévient et traite les infections vaginales naturellement.
L’une des causes les plus fréquentes d’infections vaginales sont les antibiotiques. Pourquoi? Parce que les antibiotiques tuent toutes les bactéries, y compris les bonnes bactéries qui sont normalement dans le vagin et qui servent à le maintenir en bonne santé. Cela donne aux mauvaises bactéries une chance de proliférer et de prendre le contrôle. D’autres facteurs de vie peuvent créer des conditions propices à la prolifération des mauvaises bactéries, dont:
• une alimentation riche en sucre
• les contraceptifs oraux
• le stress chronique
• un système immunitaire affaibli
• certains médicaments
• des vêtements serrés
Les bonnes bactéries qui sont naturellement présentes dans le vagin s’appellent lactobacilles. Les femmes qui sont aux prises avec une prolifération de mauvaises bactéries peuvent bénéficier d’un supplément de lactobacilles pour restaurer l’équilibre bactérien du vagin et prévenir les infections.
Les ingrédients qui sont utilisés dans qui la plupart des traitements conventionnels pour les infections vaginales peuvent causer un certain nombre d’effets secondaires. Ces ingrédients masquent les symptômes de démangeaisons et de brulements, les font disparaitre pendant un certain temps. Cependant, quelques mois plus tard, une autre infection vaginale se produit, et le cercle vicieux se poursuit. Les femmes ont plutôt besoin de restaurer les bonnes bactéries, et de maintenir un pH sain dans le vagin afin que les mauvaises bactéries n’aient pas la possibilité de se multiplier et de prendre le contrôle.
Les infections vaginales peuvent être prévenues et traitées de façon naturelle, sans ingrédients nocifs. Puisque c’est la partie la plus sensible et la plus délicate du corps, il est important d’avoir un traitement efficace. VagiCare est un traitement de probiotiques sous forme de suppositoire vaginal de 10 jours qui prévient et traite les infections naturellement. Les probiotiques dans VagiCare sont des lactobacilles, les bonnes bactéries qui empêchent les mauvaises bactéries de proliférer, et aident à maintenir un pH sain dans le vagin. VagiCare prévient les symptômes d’infection vaginale tels que les pertes vaginales, les odeurs, les sensations de brulure et de sécheresse et les démangeaisons. VagiCare est prouvé en clinique, sans gluten et sans OGM.
Enfin, la solution naturelle qui plaira aux femmes.
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Si seulement votre corps avait envie de ce dont il a réellement besoin.
Nul besoin de manger pour deux lorsque vous êtes enceinte, mais vous avez besoin de fer pour deux personnes, au quotidien.
La grossesse est une période joyeuse et passionnante; mais votre joie peut être limitée par le fait que vous n’ayez pas autant d’énergie que vous le souhaiteriez. Et une carence en fer pourrait être la cause de ce manque d’énergie. C’est l’une des carences minérales les plus courantes, et il est possible que vous en manquiez, même avant la grossesse. Les besoins en fer doublent pendant la grossesse et cela peut prendre jusqu’à six mois pour restaurer des réserves plus faibles. Pas étonnant que vous soyez épuisée.
Passer à travers votre journée, vous semble impossible ? Lisez bien ceci.
La fatigue est l’un des problèmes les plus fréquents pendant __la grossesse. C’est aussi le symptôme principal des carences en fer. Coïncidence? Probablement pas. Parmi les autres symptômes de carence en fer, notons des cernes sous les yeux, une peau pâle, une incapacité à se concentrer, un manque d’endurance et des cheveux et des ongles cassants. Vous voulez vous sentir éclatante de santé pendant la grossesse et non comme si vous deviez vous cacher ou aller faire une troisième sieste ?
Votre bébé vous volera toutes vos réserves de fer
Seulement une femme sur cinq commence sa grossesse avec suffisamment de fer. Votre bébé prend vos réserves de fer dans l’utérus, mais celles-ci ne peuvent durer que jusqu’à quatre à six mois après la naissance. Après cela, votre bébé dépendra du lait maternel pour assurer que son cerveau et ses capacités motrices et cognitives se développent de façon optimale.
Obtenez le fer dont vous avez besoin, sans être inconfortable
La prise de suppléments de fer peut souvent causer de la constipation, mais votre bébé et votre corps ont besoin d’un approvisionnement régulier de fer pour une santé optimale. Vous avez besoin de fer pendant la grossesse; donc, plutôt que d’éviter de prendre du fer pour ne pas souffrir de constipation, prenez une formule de vitamines et de fer liquide qui ne constipe pas, comme Floravit ®. Votre bébé prend de plus en plus de place dans votre corps, ce qui augmente déjà le risque de constipation. La formule unique Floravit est non constipante, et elle garantit que vous et votre bébé obtiendrez le fer dont vous avez besoin, sans cet effet secondaire désagréable qu’est la constipation.
Approuvé par des millions de femmes
Floravit® est le supplément de fer le plus vendu en Amérique du Nord et a procuré jusqu’à maintenant une dose adéquate de fer à des millions de femmes à travers le monde. Quand l’idée de prendre une seule pilule de plus vous semble absolument épouvantable, cela peut être agréable d’avoir une formule de fer liquide facilement absorbable. De plus, Floravit ® est sans danger pour vous et votre bébé parce qu’il est non-constipant et sans colorants, ni arômes artificiels, parabènes ou sorbates.
Allez-y, gâtez-vous avec un cornichon, mais n’oubliez pas de prendre votre Floravit ®.
Liste de vérification des symptômes de carence en fer
Souffrez-vous des symptômes suivants :
Plus vous avez répondu « oui » aux questions ci-dessus, plus vous avez de risques d’avoir une carence en fer.
Floravit® est un supplément de fer liquide sans gluten et sans levure spécialement formulé pour une absorption et une assimilation faciles. En fait, plus de 98% du fer de chaque dose est disponible pour une absorption rapide. L’utilisation quotidienne de Floravit® contribue à améliorer un faible taux de fer pour augmenter l’énergie et la vitalité et permettre une santé optimale. Floravit® est particulièrement bénéfique avant et pendant la grossesse, ainsi que pendant l’allaitement.
Caractéristiques :
• Un supplément de fer liquide biologique à faible dose
• Contient du gluconate de fer très soluble ainsi que des concentrés d’aliments entiers et des co-facteurs (vitamines B et C)
• Végétalien
• Sans alcool, additifs, ni agents de conservation
• Sans levure, gluten, lactose, ni OGM
• Emballé dans des bouteilles en verre écologiques
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La ménopause est une étape normale que vivent les femmes âgées habituellement de 40 à 55 ans ; c'est le moment où l’ovulation et la fertilité arrivent à leur fin. L’Organisation mondiale de la Santé définit la ménopause comme une période de douze mois consécutifs sans menstruations et sans œufs viables dans les ovaires. Pendant cette période, les ovaires cessent de produire deux genres d’hormones: les oestrogènes et la progestérone, qui jouent un rôle majeur dans la vie d’une femme.
Des symptômes désagréables sont associés à la ménopause et aux modifications hormonales afférentes. Ils comprennent les bouffées de chaleur, la transpiration, l’insomnie, les maux de tête, la vaginite, la nervosité, ainsi que des problèmes de mémoire et de concentration. Ces symptômes peuvent tous faire de la ménopause une période difficile à vivre. De plus, la perte osseuse et le risque de maladie cardiovasculaire s’accroissent. La période qui précède la ménopause, la périménopause, présente des fluctuations aux niveaux hormonaux ainsi que certains symptômes de la ménopause, parfois.
Symptômes types de la ménopause | |
• Bouffées de chaleur
• Transpiration • Problèmes d’humeur et d’irritabilité • Insomnie • Maux de tête • Perte de libido • Vaginite • Infections urinaires • Mains et pieds froids • Nervosité • Problèmes de mémoire • Problèmes de concentration • Problèmes cardiovasculaires accrus • Perte osseuse accélérée • Gain de poids
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Plaintes les plus courantes en matière de ménopause
Plus de 51 millions de femmes aux États-Unis et 121 millions en Europe.
Dépression 29 % Perte de libido 34 % Irritabilité 40 % Troubles de l’humeur 42 % Insomnie 45 % Bouffées de chaleur 72 %
Figure 1 : Principaux symptômes de la ménopause déclarés par les femmes européennes (en %)
Référence : Source n° 2. |
La gravité des symptômes varie selon chaque femme, mais elle semble particulièrement liée au régime alimentaire et à l’environnement. Dans plusieurs régions du monde, les femmes éprouvent des symptômes beaucoup moins graves que les femmes de l’Amérique du Nord et de l’Europe de l’Ouest.
Un autre facteur de la gravité des symptômes de la ménopause est le fonctionnement des glandes surrénales. Chez une femme, ces glandes peuvent continuer à fournir des oestrogènes et de la progestérone à l’organisme après le début de la ménopause. Toutefois, le stress, une mauvaise alimentation, le manque de sommeil et la consommation de caféine peuvent nuire au fonctionnement des glandes surrénales et intensifier ainsi les symptômes de la ménopause.
Bouffées de chaleur : le défi numéro un de la ménopause
Les « bouffées de chaleur » sont le symptôme de la ménopause le plus répandu. En Amérique du Nord et en Europe de l’Ouest, 72 % des femmes ménopausées font l’expérience de bouffées de chaleur1. Leur fréquence varie selon les femmes, de quelques incidents par mois à plusieurs en une heure, ainsi que leur durabilité, qui varie de cinq à quarante ans.
Les bouffées de chaleur font référence au symptôme « vasomoteur ». Pendant un incident, la fréquence cardiaque d’une femme peut s’accroître de cinq battements par minute et la température de la peau peut augmenter de manière spectaculaire. Les symptômes des bouffées de chaleur sont principalement ressentis au visage, au cou et dans le haut du corps et ils sont accompagnés par une transpiration accrue. Par contre, la température centrale réelle de l’organisme diminue en raison de la perte de chaleur par la transpiration.
Éprouver des bouffées de chaleur est certainement désagréable, mais pis encore, ces dernières peuvent avoir des incidences spectaculaires sur la qualité de vie en nuisant aux activités quotidiennes. Elles peuvent mener à l’interruption du sommeil, à l’insomnie, et à un accroissement de l’anxiété et de l’irritabilité.
On croit que de faibles niveaux d’oestrogènes sont un facteur de l’occurrence des bouffées de chaleur. Les oestrogènes aident à régler la température centrale du corps. Chez les femmes ménopausées, même de faibles modifications de la température centrale semblent déclencher des mesures de refroidissement (transpiration et bouffées de chaleur), car les oestrogènes sont insuffisants pour traiter adéquatement un tel refroidissement. On ne comprend pas complètement le processus, car d’autres facteurs y participent certainement. Quelques femmes ne souffrent pas de bouffées de chaleur pendant leur ménopause et de la réduction afférente des oestrogènes.
Risques du traitement hormonal substitutif (THS)
Le traitement hormonal substitutif (THS) a été, jusqu’ici, le traitement principal des bouffées de chaleur administré par le corps médical. Il s’agit d’utiliser des oestrogènes conjugués (Premarin®) ou une combinaison d’oestrogènes et de progestérone pour combler l’absence de ces hormones pendant la ménopause. En termes de résultats, le THS a été efficace pour réduire les bouffées de chaleur, prévenir la perte osseuse et les fractures, et traiter la sécheresse vaginale.
Malgré les bienfaits du THS, trois études cliniques majeures des résultats du THS, publiées entre 2002 et 2010, ont mis en lumière les risques du traitement. Elles ont démontré inopinément que le THS accroissait de manière importante le risque de crise cardiaque, d’accident vasculaire cérébral, de caillots, de cancer du sein, de cancer de l’endomètre (lorsque les oestrogènes sont administrés seuls) et de maladie de la vésicule biliaire3.
En raison de résultats défavorables si importants, la majorité des médecins nord-américains ont abandonné le THS pour leurs patientes. À l’heure actuelle, on n’utilise ce traitement que pour les femmes qui éprouvent de graves symptômes de ménopause et on ne leur administre que de très petites doses pendant une très courte période.
Certains professionnels de la santé prescrivent l’utilisation d’hormones « bio-identiques » extraites du soja ou d’igname velue, qui sont considérées comme étant moins puissantes et plus sécuritaires que celles du THS. Ces hormones sont offertes dans les pharmacies sous diverses formes. Malheureusement, bien qu’elles soient présumées plus sécuritaires que le THS, on n’a toujours pas procédé à des essais cliniques importants pour confirmer la sécurité des hormones bio-identiques4.
Solutions de rechange naturelles au THS
Étant donné la tendance à l’abandon du THS, les femmes ont dû rechercher des solutions de rechange pour traiter leurs symptômes de ménopause. Réduire le stress, faire de l’exercice régulièrement, éviter le tabagisme et établir un environnement positif et sain peuvent tous contribuer au traitement5. La consommation de compléments alimentaires naturels qui sont conçus pour soulager les malaises de la ménopause peut jouer également un rôle pour les femmes ménopausées qui recherchent un soulagement. Ces derniers temps, des aliments à base de soja et des extraits de plantes telles que la cimicaire à grappes et le trèfle des prés ont été utilisés par des femmes ménopausées pour atténuer des symptômes tels que les bouffées de chaleur. Ces plantes contiennent des phytoestrogènes ou des « oestrogènes alimentaires », ce qui signifie qu’il s’agit de composés oestrogéniques consommés avec les aliments et non produits par le système endocrinien. Les phytoestrogènes ont des effets oestrogéniques sur l’organisme en imitant ces derniers. Les phytoestrogènes à base de soja comprennent des isoflavones, soit la génistéine et la daidzéine.
On a récemment découvert une source de phytoestrogènes qui a des effets plus marqués que les produits de soja. On a démontré que le houblon (Humulus lupulus L.), plante surtout connue pour son emploi dans la fabrication de la bière, avait une forte teneur en un phytoestrogène appelé 8-prénylnaringinine (8-PN). La 8-PN est un prénylflavonoïde et on a pu préparer des extraits normalisés de 8-PN à partir du houblon, qui ont fait l’objet d’essais cliniques chez les humains pour le soulagement des bouffées de chaleur.
Lifenol® — Extrait de houblon prouvé en clinique
L’extrait de houblon commercialisé sous la marque Lifenol® contient entre 0,15 % et 0,25 % de 8-PN. Il a fait l’objet d’essais cliniques chez les femmes pour vérifier sa sécurité et son efficacité contre les symptômes de la ménopause.
Lors d’un essai clinique, des femmes ménopausées ont reçu un placebo ou un complément alimentaire contenant 85 mg de Lifenol®. Après six semaines, 60 % des femmes qui utilisaient le complément alimentaire avaient connu une réduction de leurs bouffées de chaleur. La réduction moyenne était de 30 %6.
Une deuxième étude a évalué la qualité de vie générale des femmes ménopausées. Encore une fois, des femmes ont reçu un placebo ou un complément alimentaire contenant 85 mg de Lifenol®. Un pourcentage prometteur de 90 % des femmes qui prenaient le complément contenant du Lifenol® a signalé une qualité de vie améliorée et trois fois plus de femmes du même groupe ont mentionné une « forte » amélioration en six semaines par rapport au groupe du placebo. On a mesuré les symptômes suivants : transpiration, insomnie, nervosité et vertige7.
Extrait de houblon Lifenol® : la sécurité d’abord
Malgré son efficacité pour réduire les symptômes de la ménopause, nous savons que le traitement hormonal substitutif (THS) a des effets secondaires dangereux. Cela rend la sécurité de toute solution de rechange naturelle tout aussi importante que son efficacité.
Pour déterminer la sécurité de leur extrait de houblon, la créateurs de Lifenol® ont procédé à des études sur la sécurité qui ont démontré que la 8-PN était sans danger pour la consommation générale à des doses simples maximales de 750 mg par jour8. Cette quantité dépasse de beaucoup la teneur recommandée de 85 mg par jour dans les compléments alimentaires.
Une étude clinique a également évalué l’effet de la 8-PN sur le tissu mammaire. Les chercheurs sont arrivés à la conclusion suivante : il était peu probable que de faibles doses de prénylflavonoïdes (moins de 10 mg par jour) suscitent dans le tissu mammaire des réactions oestrogéniques pertinentes pour la carcinogenèse du sein9. La dose quotidienne de Lifenol® qui a été étudiée pour le soulagement des bouffées de chaleur contenait une quantité maximale de prénylflavonoïde 8-PN de 0,21 mg, soit près de cinquante fois moins que la quantité de 10 mg indiquée dans l’étude.
Lifenol® a aussi fait l’objet d’une étude sur ses effets négatifs possibles sur l’épaisseur endométriale de la paroi utérine. Lorsqu’ils ont été administrés seuls dans le cadre d’un THS, les oestrogènes ont été associés à un épaississement de la paroi endométriale de l’utérus, ce qui peut mener au cancer de l’utérus. L’étude a montré les effets oestrogéniques positifs de la 8-PN, tout en confirmant l’absence d’un épaississement de la paroi utérine10.
Ainsi, bien que la 8-PN soit un phytoestrogène qui ressemble aux oestrogènes , elle a des effets très différents de ceux-ci sur des cibles différentes11. À titre de précaution, les femmes qui éprouvent divers troubles devraient consulter leur professionnel de la santé si elles ont une histoire de cancer du sein ou de l’endomètre, ou d’un autre cancer hormono-dépendant.
En plus de ses bienfaits pour les symptômes immédiats de la ménopause, la 8-PN a des effets protecteurs sur des problèmes de santé à long terme. On a démontré que la 8-PN avait des effets préventifs contre le cancer et qu’elle inhibait l’angiogenèse, un processus de guérison qui peut transformer des tumeurs bénignes en tumeurs malignes12, 13. De plus, la 8-PN peut jouer un rôle dans la prévention de la perte osseuse et la protection de la santé cardiovasculaire14, 15.
Extrait de houblon Lifenol® : produit non sédatif
Dans les magasins d’aliments naturels, les compléments qui contiennent du houblon sont couramment recommandés dans des formulations pour l’insomnie ou la détente. Les cônes de houblon séchés sont connus pour leurs effets sédatifs et comme somnifères. Lifenol® est un extrait hydro-alcoolique du houblon, mais il ne produit aucun des effets sédatifs types des cônes de houblon séchés16.
Cimicaire à grappes et sauge : d’autres plantes pour soulager les symptômes de la ménopause
La 8-PN extraite du houblon n’est pas le seul produit nutraceutique qui a des effets bénéfiques sur les symptômes de la ménopause. La cimicaire à grappes est un phytoestrogène qui participe à la réduction de l’incidence des bouffées de chaleur. Lors d’une étude, une quantité de 40 mg de cimicaire à grappes a été aussi efficace que des oestrogènes conjugués, sans toutefois affecter l’épaisseur endométriale de la paroi utérine, contrairement à l’oestrogénothérapie. Au cours d’une autre étude, 80 % des participantes ont souligné une réduction de leurs problèmes ménopausiques après un mois d’utilisation17.
La sauge, plante affichant une longue histoire d’utilisations traditionnelles, est également connue pour aider à réduire les bouffées de chaleur et les sueurs nocturnes18.
Autres compléments alimentaires naturels à examiner pendant la ménopause :
Racine de maca | Huile de poisson | Déstressant | UTI Supreme | Cal-Mag Supreme |
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La racine de maca participe au soutien d’un sain équilibre de l’humeur pendant la ménopause et au soutien des aspects émotionnels de la santé sexuelle. | Les acides gras oméga-3 que contient le poisson soutiennent la santé cardiovasculaire et cérébrale. | Le produit aide à réduire temporairement les symptômes d’un stress perçu. Il a été utilisé traditionnellement comme somnifère. | Les capsules aident à prévenir les infections urinaires. L’incidence de ces infections s’accroît chez les femmes ménopausées en raison de la sécheresse vaginale. | Le produit contient le calcium Aquamin® de source végétale. Il peut réduire les risques de développer l'ostéoporose. |
Références
http://webprod.hc-sc.gc.ca/nhpid-bdipsn/atReq.do?atid=sage.or&lang=eng
]]>La fatigue surrénale est très fréquente chez la majorité des gens, en particulier chez les femmes. Les glandes surrénales sont deux petites glandes situées au-dessus des reins et jouent un rôle essentiel dans la réponse au stress du corps.
Elles libèrent des hormones de stress pour aider le corps à combattre et réguler le stress. Lorsque la réponse au stress est déclenchée trop souvent, comme en situation de stress chronique, les glandes surrénales s’épuisent et sont donc moins efficaces pour faire leur travail. Parmi les signes et les symptômes communs de la fatigue surrénale, on retrouve : un sentiment d’être dépassé, une fatigue chronique, des problèmes de sommeil, de la graisse abdominale et une baisse d’efficacité du système immunitaire. Un groupe de plantes appelées adaptogènes peut être très bénéfiques pour nourrir les glandes surrénales et améliorer ainsi la capacité du corps à faire face au stress. L’orpin rose, le ginseng sibérien, l’ashwangandha, le suma et la schizandra se retrouvent dans AdrenaSense, un produit que plusieurs de mes patients trouvent très efficace pour lutter contre le stress.
En vieillissant, pendant la période de péri-ménopause et de ménopause, les femmes font face à des fluctuations d’hormones, des changements d’humeur, des cycles irréguliers et beaucoup plus de stress pour le corps. Il est important de maintenir la santé des surrénales pendant la ménopause pour faciliter cette période de la vie de la femme. En plus de porter le fardeau du stress, les glandes surrénales sont également responsables de la production d’hormones lorsque les ovaires cessent de fonctionner à la ménopause.
Depuis les plus récentes avancées scientifiques confirmant l’impact négatif des hormones de remplacement synthétiques, de nombreuses femmes cherchent des alternatives naturelles pour réduire leurs symptômes de ménopause. La ménopause n’est pas une maladie, mais une étape normale dans la vie et les symptômes désagréables peuvent être réduits avec des plantes naturelles, de l’activité physique et une alimentation saine. L’actée à grappes noires est une plante qui est utilisée en Europe depuis plus de 40 ans par plus de 1,5 million de femmes pour traiter les symptômes de la ménopause : bouffées de chaleur, sueurs nocturnes, insomnie et sautes d’humeur. MenoSense contient de l’actée à grappes noires, du gattilier, du dong quai, du gamma-oryzanol et de l’hespéridine qui sont tous des composés pouvant aider les femmes à passer à travers la ménopause en douceur.
Les femmes qui vivent des changements hormonaux se plaignent souvent que leur métabolisme est lent. Et c’est la glande thyroïde qui est responsable du métabolisme. Le stress supplémentaire des glandes surrénales peut souvent causer plus de stress pour la glande thyroïde et de nombreuses femmes rapportent les symptômes suivants d’hypothyroïdie : fatigue, prise de poids, intolérance au froid, amincissement des cheveux, constipation et sautes d’humeur.
La bonne nouvelle, c’est qu’il existe des solutions naturelles pour stimuler la glande thyroïde et le métabolisme. Des composés tels que l’iode, le manganèse, la l-tyrosine, l’ashwagandha, le cuivre et le guggul aident à soutenir la production des hormones thyroïdiennes et se retrouvent tous dans ThyroSense pour une saine production d’hormones thyroïdiennes et le soulagement des symptômes d’hypothyroïdie.
Nous entendons de plus en plus parler de l’impact négatif des toxines environnementales sur nos hormones. La plupart des femmes utilisent des produits cosmétiques, des shampoings, des déodorants et des lotions quotidiennement, sans penser aux ingrédients et au stress que ces ingrédients causent à leur équilibre hormonal. Le bisphénol-A (BPA), le triclosan, les phtalates et les parabènes sont classés « xéno-œstrogènes», ou œstrogènes étrangers et ont la capacité d’imiter nos propres hormones naturelles, en particulier nos œstrogènes naturels. Cela peut causer beaucoup de stress car ces produits chimiques imitent nos œstrogènes d’une manière très néfaste. On appelle souvent ce phénomène « dominance d’œstrogène ». Plusieurs recherches ont établi un lien entre ces xéno-œstrogènes et de nombreux problèmes de santé féminins tels que les fibromes utérins, les kystes ovariens, le SPM, l’endométriose, l’infertilité et même le cancer du sein.
Le chardon-marie est reconnu comme étant un détoxifiant hépatique depuis fort longtemps. Un foie en santé aide à éliminer et détoxifier les œstrogènes nocifs et excédentaires pour stimuler le métabolisme. D’autres plantes bénéfiques pour aider à équilibrer le taux d’œstrogène comprennent : la curcumine, le calcium-d-glucarate, l’indole-3-carbinol et le sulforaphane. Pendant la désintoxication, il est également bon d’inclure des capteurs de radicaux libres tels que le lycopène, le romarin et l’extrait de thé vert. Je recommande
EstroSense aux femmes de tous âges, peu importe si elles souffrent des symptômes ci-haut mentionnés. Il est important de soutenir le corps de la femme de manière préventive, en particulier parce que la vie va si vite et qu’on ne peut pas toujours éviter le stress et les polluants environnementaux.
• 21% des mères monoparentales vivent dans la pauvreté
• 36% des femmes autochtones vivent dans la pauvreté
• Chaque jour au Canada, plus de 3300 femmes (ainsi que leurs 3000 enfants) sont contraints de dormir dans un refuge d’urgence pour échapper à la violence conjugale
• Chaque année au Canada, on estime que 362 000 enfants sont témoins de violence conjugale ou vivent de la violence familiale
• En sixième année, 36% des filles disent avoir confiance en elles; ce pourcentage descend à 14% en quatrième secondaire
Aidez-nous à améliorer ces statistiques dans votre collectivité et partout au Canada en participant à la campagne « Merci pour ma vie »; votre aide est essentielle.
La Fondation canadienne des femmes outillent les femmes et les filles au Canada pour leur permettre d’échapper à la violence, de sortir de la pauvreté et d’avoir pleinement confiance en elles. Pour en savoir plus sur la Fondation canadienne des femmes, visitez http://www.canadianwomen.org/fr
par: Marita Schauch, BSc, ND
]]>• miction douloureuse et brûlante;
• besoin d’uriner fréquent et souvent urgent;
• présence de sang dans l’urine;
• douleurs ou crampes abdominales basses;
• frissons;
• urine odorante ou trouble;
• douleurs pendant les rapports sexuels.
Cette infection porte le nom d’infection urinaire.
Les femmes sont habituellement plus de dix fois plus affectées que les hommes par les infections urinaires. La moitié des femmes fait l’expérience d’au moins une infection urinaire dans leur vie et 10 % d’entre elles connaissent au moins une infection du genre pendant une année donnée. Plus de 30 % des infections urinaires se répètent dans les six mois qui suivent une incidence et elles peuvent être difficiles à traiter1.
De nature bactérienne, les infections urinaires peuvent affecter divers éléments de l’appareil urinaire. Elles s’infiltrent habituellement par l’urètre (urétrite) et peuvent se déplacer jusqu’à la vessie (cystite) et même jusqu’aux reins (pyélonéphrite), où elles peuvent devenir un grave problème de santé.
Escherichia coli (E. coli) est la souche bactérienne qui participe à 85 % des infections urinaires2. En raison d’un urètre plus court et de la proximité immédiate de l’anus, les infections à l’E. coli dans les voies urinaires se manifestent facilement chez les femmes. Les E. coli sont des bactéries communes que l’on trouve normalement dans l’intestin, mais elles sont très indésirables dans les voies urinaires où elles peuvent se multiplier rapidement et causer une infection. Pire encore, les paroies des cellules de l’E. coli possèdent des projections « collantes » qui permettent aux cellules d’adhérer aux muqueuses de la vessie et de se multiplier, ce qui rend leur élimination très difficile.
Les souches bactériennes telles que Staphylococcus saprophyticus causent la plupart des autres infections urinaires. La présence de levures telles que Candida albicans est rare dans les infections urinaires, mais elle s’accroît. Les facteurs de risque de l’incidence des infections urinaires s’accroissent avec la fréquence et l’intensité des rapports sexuels, le diabète, la grossesse, la ménopause, la faiblesse du système immunitaire, des blocages dans les voies urinaires et avec l’utilisation de nettoyants forts pour la peau, des pilules anticonceptionnelles, des contraceptifs et des spermicides. Des informations récentes indiquent que les infections urinaires peuvent également être contractées en consommant du poulet contaminé3.
Les médecins ont habituellement recours à des antibiotiques pour traiter les infections urinaires après un diagnostic par le biais d’essais en laboratoire. Les antibiotiques sont efficaces et, selon le traitement utilisé, peuvent éliminer le problème dans une période d’un à dix jours. Malheureusement, ils peuvent être moins efficaces si l’infection se répète, car les infections urinaires peuvent être causées par une variété de bactéries. De plus, la surutilisation des antibiotiques peut mener à une résistance bactérienne qui réduit leur efficacité future. Étant donné que le tiers des infections se répète, bon nombre de femmes sont frustrées de ne pas trouver une solution à leurs infections urinaires.
La prévention des infections urinaires est le meilleur plan d’action. Une personne peut adopter plusieurs mesures simples pour réduire le risque d’infection urinaire.
• Boire suffisamment d’eau pour rincer les voies urinaires et diluer l’urine.
• Ne pas se retenir d’uriner.
• Prendre une douche au lieu d’un bain (exposition réduite aux bactéries).
• S’essuyer de l’avant à l’arrière après une miction ou une selle.
• Se laver avant et après des rapports sexuels et vider la vessie le plus tôt possible.
• Éviter les produits féminins irritants tels que les injections vaginales et les poudres qui peuvent irriter l’urètre.
Une autre façon de prévenir et de traiter les infections urinaires consiste à utiliser un ingrédient naturel ou une combinaison de plusieurs d’entre eux qui ont démontré leur efficacité.
Canneberge — La canneberge est non seulement un fruit et un jus populaires, elle est aussi l’ingrédient naturel le plus populaire pour composer avec les infections urinaires. La canneberge a deux effets essentiels : 1) elle acidifie l’urine pour réduire la croissance bactérienne; 2) elle prévient l’adhérence des bactéries aux muqueuses de la vessie. On considère que la canneberge est plus efficace pour prévenir les infections urinaires que pour les traiter.
D-mannose — Le D-mannose est un sucre simple dont de nombreuses personnes reconnaissent l’utilité pour les infections urinaires. Il fonctionne en recouvrant la bactérie E. coli. Étant plus collant que E. coli, le D-mannose prévient l’adhérence des bactéries aux muqueuses de la vessie, ce qui permet de les éliminer. Le D-mannose est fortement recommandé par les naturopathes, mais il doit toujours être validé par des études cliniques.
Extrait d’hibiscus — L’hibiscus (Hibiscus sabdariffa) de l’Afrique de l’Ouest est utilisé depuis des siècles dans les tisanes. Elle a été utilisée traditionnellement pour traiter les infections urinaires, les crampes menstruelles et l’hypertension, ainsi que pour apaiser les voies respiratoires et améliorer la santé de la peau et des cheveux (usage externe).
L’hibiscus est riche en composés naturels, tels que les anthocyanines, les proanthocyanines, les polysaccharides et les acides organiques, et c’est pourquoi la plante a été étudiée davantage pour sa capacité à prévenir et à traiter les infections urinaires. En France, un extrait d’hibiscus breveté particulier, appelé UTIROSEMC, a fait l’objet d’essais cliniques à double insu chez les humains pour évaluer son potentiel.
Dans l’étude sur l’extrait d’hibiscus UTIROSEMC, on a évalué 90 femmes âgées de 18 à 55 ans ayant des antécédents d’infections urinaires récurrentes (8 infections et plus par année). Au cours d’une période de 24 semaines, les femmes qui ont pris quotidiennement 200 mg d’UTIROSEMC ont réduit l’incidence d’infections urinaires de 77 % (contre 20 % pour les femmes ayant ingéré un placebo)4. Il s’agissait de résultats très prometteurs et plus positifs que tout autre extrait de plante étudié antérieurement.
L’analyse a montré qu’UTIROSEMC a obtenu ces résultats par le biais de plusieurs modes d’action :
1. Inhibition de la flore bactérienne — Contrairement aux canneberges et au D-mannose, UTIROSEMC a démontré réellement sa capacité de décontaminer les E. coli et les Candida albicans qui participent aux infections urinaires. Des études ont montré qu’UTIROSEMC peut décontaminer E. coli d’un média en un seul jour en raison de ses composés phénoliques.
2. Anti-adhérence des E. coli — Tout comme les canneberges, UTIROSEMC comprend des anthocyanines, des proanthocyanines et des flavonoïdes qui aident à empêcher les bactéries E. coli d’adhérer aux parois de la vessie et permettent de les éliminer.
3. Acidification de l’urine — L’hibiscus a agi comme les canneberges pour acidifier l’urine et accroître la difficulté pour les bactéries de proliférer. L’apport d’UTIROSEMC a été en mesure de réduire le pH normal de l’urine (7,5 à 8,0) à 5,6.
4. Évitement de la résistance des germes — Bien qu’UTIROSEMC soit capable de décontaminer des bactéries telles qu’E. coli, il n’affiche pas le risque associé à la surutilisation des antibiotiques. Le recours excessif aux antibiotiques peut se traduire, avec le temps, par une résistance bactérienne, qui mène à un risque d’infection accru et à la réussite limitée des traitements.
Les autres améliorations dont ont profité les patienets dans l’étude sur UTIROSEMC ont été une réduction de la douleur pendant la miction et de l’odeur de l’urine.
RÉFÉRENCES :
1. University of Maryland Medical Center http://www.umm.edu/altmed/articles/urinary-tract-000169.htm.
2. Balch, Phyllis A., Prescription for Nutritional Healing, Avery, 2006, p. 245.
3. www.huffingtonpost.com/2012/02/17/uti-chicken-urinarytract-infection-contaminated-e-coli_n_1285519.html
4. Allaert, F. A., « Prevention of recurrent cystitis in women: double-blind, placebo-controlled study of Hibiscus sabdariffa L. extract », La Lettre de l’Infectiologue — Traduction du numéro original • Tome XXV – n° 2 – mars-avril 2010.
Allaert, F. A., « Prevention of recurrent cystitis in women: double-blind, placebo-controlled study of Hibiscus sabdariffa L. extract », La Lettre de l’Infectiologue — Traduction du numéro original • Tome XXV – n° 2 – mars-avril 2010.
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