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Oneka, des soins corporels aux arômes uniques

par La Boite à Grains 01 Nov 2024
Oneka, des soins corporels aux arômes uniques - La Boite à Grains

Oneka est née du désir d’entreprendre de Philippe et Stacey. Ce couple d’amoureux avait en 2007 une ambition : fonder une entreprise qui a un impact positif sur le bien-être des gens et de la planète. La gamme de soins corporels Oneka se démarque par l’utilisation d’huiles essentielles pour créer des parfums uniques et d’ingrédients certifiés biologiques cultivés au cœur de la ferme familiale de Frelighsburg.

Découvrez la belle histoire d’Oneka grâce à l’entrevue accordée à La Boite à Grains par le cofondateur Philippe Choinière.

Entretien avec Philippe Choinière, cofondateur d'Oneka

Pouvez-vous nous raconter l’essence et les débuts d’Oneka?

Cela a démarré un peu de façon accidentelle je dirais, dans le sens où on avait le désir de partir une entreprise, mais pas avec une idée précise. Notre ambition c’était d’avoir un impact positif sur la santé. Et puis il y avait l’envie de reprendre les fermes familiales. Une rencontre dans l’Ouest Canadien nous a mis sur ce chemin : l'idée que les soins corporels avaient un lien avec la santé des humains nous a enthousiasmée. Et puis j'étais comme à la fin de ma carrière de hockey, donc cela tombait sous le sens de prendre un virage à 180 degrés et procéder à un grand changement dans notre vie.

Avec Stacey, nous sommes des gens plus spontanés que structurés. On a reconnu et ressenti une opportunité, mais on avait zéro connaissance en chimie et en santé capillaire, zéro connexion dans l'industrie, mais cet objectif tenace : on veut une entreprise qui va impacter la santé des gens et l'environnement.

Cela nous a demandé tellement d’apprentissage qu'on a vraiment démarré lentement. Éventuellement, on a acheté une des fermes familiales, où maintenant on cultive nos plantes. On fait la culture et l'extraction des plantes, puis aussi la récolte à l'état sauvage. La ferme est certifiée biologique.

Récolte, formulation des produits, production… Comment avez-vous relevez ces défis avec Stacey?

La rencontre avec un chimiste nous a donné une bonne base de travail. Il y avait des formules qui étaient pratiquement faites. Je dirais que notre plus grande ligne d'apprentissage, cela a été au niveau de la commercialisation, de gérer une business, comprendre le marché, le branding. Je vous laisse imaginer le nombre d’itérations qu'on a eues pour se rendre à ce qu'on a aujourd'hui.

Stacey a pris le leadership du développement de produit et des arômes, et évidemment on est entourés depuis le début d'herboristes, de chimistes et de talents qui nous fournissent les connaissances et les expertises nécessaires. Je pense que notre plus grande contribution à ce projet, c'est vraiment l'entrepreneuriat. C’est de lancer le mouvement, d'avoir eu l'entêtement, de persévérer.

Au niveau des valeurs, depuis le jour un, le mot justice est au cœur de notre activité. Mais il faut le mettre en contexte. Je constate que la société est un peu prise en otage par le capitalisme extra. Je ne fais pas juste référence à des méga corporations. Je fais référence à un état d’esprit qui veut que dans le fond que la business est là pour faire un profit d'abord, puis après, on verra ce que l’on peut faire. Et moi, j'ai un problème fondamental avec ça. Je me dis  que le but de l’entreprise, c'est d’offrir un service, de servir aux clients et non d'extraire de la valeur que pour moi.

À mon sens, le profit devrait être la conséquence d’une bonne gestion, d’un produit qui a une valeur pour les gens. Nous sommes en mode optimisation du profit et non en maximisation.

Trois mots pour définir Oneka?

Les arômes uniques en premier lieu. C'est l'essence de la marque, on le sait, on se le fait dire. On accompagne les gens dans leurs rituels de soins corporels en offrant une expérience qu'elle soit olfactive, sensorielle ou de texture.

Ensuite il y a toute la partie botanique, avec notre ferme, les plantes certifiées biologiques, l'agriculture régénératrice…

Le troisième mot, je dirais bienveillance. Bienveillance c’est le symbole de notre action, cela englobe notre certification Bcorp. Cela fait de nous aucunement une entreprise parfaite, mais plutôt une entreprise qui est à la poursuite d'un idéal de cohérence. Bienveillance pour moi veut dire prendre soin, prendre soin de soi, prendre soin de son équipe, prendre soin de ses clients, prendre soin de l'environnement. De façon imparfaite, je l'assume, je le nomme, mais c'est une intention.

Oneka en quelques mots

  • Fondation en 2007
  • 15 employés
  • Entreprise certifiée B Corp
  • Ferme botanique certifiée biologique à Frelighsburg (Québec)

Qu’est-ce qui fait la spécificité des soins corporels Oneka?

Le numéro 1, c’est profondément et complètement les arômes. Pourquoi ça? Il y a de nombreuses marques qui utilisent des fragrances synthétiques. Oneka utilise uniquement des huiles essentielles pour aromatiser ses produits. Cela fait une grande distinction.

Je peux parler d’un de nos engagements majeurs qui est la compensation du plastique. On a un programme de compensation, c'est-à-dire qu'on finance la collecte de plastique.

Dans le fond, c'est le plastique qui, avec le temps, se retrouve dans l'océan. On a un partenariat avec une compagnie qui s'appelle Plastic Bank (de Vancouver). Ils travaillent dans des pays comme l’Indonésie, Haïti, Bali, l’Égypte. Ils s’occupent, en collaboration avec des locaux, de collecter le plastique qui sont sur les berges ou à un endroit qui, éventuellement, va se retrouver à l'océan. Les locaux bénéficient de cette contribution sociale à un double niveau, c’est vraiment intéressant. Depuis 2018, on compense deux fois notre réelle utilisation de plastique. L'an passé, on a utilisé 10 tonnes de plastique, mais on finance la collecte de 20 tonnes.

Quel est le produit Oneka à essayer en premier?

Les shampoings, ce sont nos produits vedettes. Les gens se posent souvent beaucoup de questions concernant les shampoings naturels. Au-delà d’être efficaces, ils ne laissent pas de résidus. Au Canada, nous sommes devenus une référence.

Pouvez-vous nous dire quelques mots sur l’ancrage local d'Oneka?

La notion de local peut varier d’une personne à une autre. Pour certains, c’est 100 kilomètres, pour d’autres c'est le pays, pour nous l’Amérique du Nord c’est local. On a eu vraiment des blocages psychologiques sur la question d’exporter à travers le monde… un shampoing c’est 60% d’eau et cela signifierait donc expédier de l'eau à l’autre bout de la planète.

Pour Oneka bien sûr un autre aspect du local, c’est la ferme de Frelighsburg. On y cultive et produit beaucoup d'ingrédients.

Quelle vision avez-vous pour Oneka dans les 5 ou 10 ans qui viennent?

Être un leader en Amérique du Nord, c’est notre ambition. Nous allons aussi travailler à offrir une gamme plus diversifiée.

Merci beaucoup Philippe Choinière d'avoir répondu à nos questions!

Pour en apprendre plus sur la gamme de produits Oneka, cliquez ici.

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