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Ménopause : une nouvelle étape de vie

par La Boite à Grains 18 Sep 2017
Ménopause : une nouvelle étape de vie - La Boite à Grains

Nouvelles au sujet des bouffées de chaleur!

Soulagement pratique grâce à une formule « un par jour »!

La ménopause est une étape normale que vivent les femmes âgées habituellement de 40 à 55 ans ; c'est le moment où l’ovulation et la fertilité arrivent à leur fin. L’Organisation mondiale de la Santé définit la ménopause comme une période de douze mois consécutifs sans menstruations et sans œufs viables dans les ovaires. Pendant cette période, les ovaires cessent de produire deux genres d’hormones: les oestrogènes et la progestérone, qui jouent un rôle majeur dans la vie d’une femme.

 

Des symptômes désagréables sont associés à la ménopause et aux modifications hormonales afférentes. Ils comprennent les bouffées de chaleur, la transpiration, l’insomnie, les maux de tête, la vaginite, la nervosité, ainsi que des problèmes de mémoire et de concentration. Ces symptômes peuvent tous faire de la ménopause une période difficile à vivre. De plus, la perte osseuse et le risque de maladie cardiovasculaire s’accroissent. La période qui précède la ménopause, la périménopause, présente des fluctuations aux niveaux hormonaux ainsi que certains symptômes de la ménopause, parfois.

 

Symptômes types de la ménopause
•  Bouffées de chaleur

 

•  Transpiration

•  Problèmes d’humeur et d’irritabilité

•  Insomnie

•  Maux de tête

•  Perte de libido

•  Vaginite

•  Infections urinaires

•  Mains et pieds froids

•  Nervosité

•  Problèmes de mémoire

•  Problèmes de concentration

•  Problèmes cardiovasculaires accrus

•  Perte osseuse accélérée

•  Gain de poids

 

Plaintes les plus courantes en matière de ménopause

 

 

Plus de 51 millions de femmes aux États-Unis et 121 millions en Europe.

 

Dépression   29 %

Perte de libido   34 %

Irritabilité   40 %

Troubles de l’humeur   42 %

Insomnie   45 %

Bouffées de chaleur   72 %

 

Figure 1 : Principaux symptômes de la ménopause déclarés par les femmes européennes (en %)

 

Référence : Source n° 2.

 

La gravité des symptômes varie selon chaque femme, mais elle semble particulièrement liée au régime alimentaire et à l’environnement. Dans plusieurs régions du monde, les femmes éprouvent des symptômes beaucoup moins graves que les femmes de l’Amérique du Nord et de l’Europe de l’Ouest.

 

Un autre facteur de la gravité des symptômes de la ménopause est le fonctionnement des glandes surrénales. Chez une femme, ces glandes peuvent continuer à fournir des oestrogènes et de la progestérone à l’organisme après le début de la ménopause. Toutefois, le stress, une mauvaise alimentation, le manque de sommeil et la consommation de caféine peuvent nuire au fonctionnement des glandes surrénales et intensifier ainsi les symptômes de la ménopause.

 

Bouffées de chaleur : le défi numéro un de la ménopause

Les « bouffées de chaleur » sont le symptôme de la ménopause le plus répandu. En Amérique du Nord et en Europe de l’Ouest, 72 % des femmes ménopausées font l’expérience de bouffées de chaleur1. Leur fréquence varie selon les femmes, de quelques incidents par mois à plusieurs en une heure, ainsi que leur durabilité, qui varie de cinq à quarante ans.

 

Les bouffées de chaleur font référence au symptôme « vasomoteur ». Pendant un incident, la fréquence cardiaque d’une femme peut s’accroître de cinq battements par minute et la température de la peau peut augmenter de manière spectaculaire. Les symptômes des bouffées de chaleur sont principalement ressentis au visage, au cou et dans le haut du corps et ils sont accompagnés par une transpiration accrue. Par contre, la température centrale réelle de l’organisme diminue en raison de la perte de chaleur par la transpiration.

 

Éprouver des bouffées de chaleur est certainement désagréable, mais pis encore, ces dernières peuvent avoir des incidences spectaculaires sur la qualité de vie en nuisant aux activités quotidiennes. Elles peuvent mener à l’interruption du sommeil, à l’insomnie, et à un accroissement de l’anxiété et de l’irritabilité.

 

On croit que de faibles niveaux d’oestrogènes sont un facteur de l’occurrence des bouffées de chaleur.  Les oestrogènes aident à régler la température centrale du corps. Chez les femmes ménopausées, même de faibles modifications de la température centrale semblent déclencher des mesures de refroidissement (transpiration et bouffées de chaleur), car les oestrogènes sont insuffisants pour traiter adéquatement un tel refroidissement. On ne comprend pas complètement le processus, car d’autres facteurs y participent certainement. Quelques femmes ne souffrent pas de bouffées de chaleur pendant leur ménopause et de la réduction afférente des oestrogènes.

 

Risques du traitement hormonal substitutif (THS)

Le traitement hormonal substitutif (THS) a été, jusqu’ici, le traitement principal des bouffées de chaleur administré par le corps médical. Il s’agit d’utiliser des oestrogènes conjugués (Premarin®) ou une combinaison d’oestrogènes et de progestérone pour combler l’absence de ces hormones pendant la ménopause. En termes de résultats, le THS a été efficace pour réduire les bouffées de chaleur, prévenir la perte osseuse et les fractures, et traiter la sécheresse vaginale.

 

Malgré les bienfaits du THS, trois études cliniques majeures des résultats du THS, publiées entre 2002 et 2010, ont mis en lumière les risques du traitement. Elles ont démontré inopinément que le THS accroissait de manière importante le risque de crise cardiaque, d’accident vasculaire cérébral, de caillots, de cancer du sein, de cancer de l’endomètre (lorsque les oestrogènes sont administrés seuls) et de maladie de la vésicule biliaire3.

 

En raison de résultats défavorables si importants, la majorité des médecins nord-américains ont abandonné le THS pour leurs patientes. À l’heure actuelle, on n’utilise ce traitement que pour les femmes qui éprouvent de graves symptômes de ménopause et on ne leur administre que de très petites doses pendant une très courte période.

 

Certains professionnels de la santé prescrivent l’utilisation d’hormones « bio-identiques » extraites du soja ou d’igname velue, qui sont considérées comme étant moins puissantes et plus sécuritaires que celles du THS. Ces hormones sont offertes dans les pharmacies sous diverses formes. Malheureusement, bien qu’elles soient présumées plus sécuritaires que le THS, on n’a toujours pas procédé à des essais cliniques importants pour confirmer la sécurité des hormones bio-identiques4.

 

Solutions de rechange naturelles au THS

Étant donné la tendance à l’abandon du THS, les femmes ont dû rechercher des solutions de rechange pour traiter leurs symptômes de ménopause. Réduire le stress, faire de l’exercice régulièrement, éviter le tabagisme et établir un environnement positif et sain peuvent tous contribuer au traitement5. La consommation de compléments alimentaires naturels qui sont conçus pour soulager les malaises de la ménopause peut jouer également un rôle pour les femmes ménopausées qui recherchent un soulagement. Ces derniers temps, des aliments à base de soja et des extraits de plantes telles que la cimicaire à grappes et le trèfle des prés ont été utilisés par des femmes ménopausées pour atténuer des symptômes tels que les bouffées de chaleur. Ces plantes contiennent des phytoestrogènes ou des « oestrogènes alimentaires », ce qui signifie qu’il s’agit de composés oestrogéniques consommés avec les aliments et non produits par le système endocrinien. Les phytoestrogènes ont des effets oestrogéniques sur l’organisme en imitant ces derniers. Les phytoestrogènes à base de soja comprennent des isoflavones, soit la génistéine et la daidzéine.

 

On a récemment découvert une source de phytoestrogènes qui a des effets plus marqués que les produits de soja. On a démontré que le houblon (Humulus lupulus L.), plante surtout connue pour son emploi dans la fabrication de la bière, avait une forte teneur en un phytoestrogène appelé 8-prénylnaringinine (8-PN). La 8-PN est un prénylflavonoïde et on a pu préparer des extraits normalisés de 8-PN à partir du houblon, qui ont fait l’objet d’essais cliniques chez les humains pour le soulagement des bouffées de chaleur.

Trucs et conseils : Ménopause, une nouvelle étape de la vie

Lifenol® — Extrait de houblon prouvé en clinique

L’extrait de houblon commercialisé sous la marque Lifenol® contient entre 0,15 % et 0,25 % de 8-PN. Il a fait l’objet d’essais cliniques chez les femmes pour vérifier sa sécurité et son efficacité contre les symptômes de la ménopause.

 

Lors d’un essai clinique, des femmes ménopausées ont reçu un placebo ou un complément alimentaire contenant 85 mg de Lifenol®. Après six semaines, 60 % des femmes qui utilisaient le complément alimentaire avaient connu une réduction de leurs bouffées de chaleur. La réduction moyenne était de 30 %6.

 

Une deuxième étude a évalué la qualité de vie générale des femmes ménopausées. Encore une fois, des femmes ont reçu un placebo ou un complément alimentaire contenant 85 mg de Lifenol®. Un pourcentage prometteur de 90 % des femmes qui prenaient le complément contenant du Lifenol® a signalé une qualité de vie améliorée et trois fois plus de femmes du même groupe ont mentionné une « forte » amélioration en six semaines par rapport au groupe du placebo. On a mesuré les symptômes suivants : transpiration, insomnie, nervosité et vertige7.

 

Extrait de houblon Lifenol® : la sécurité d’abord

Malgré son efficacité pour réduire les symptômes de la ménopause, nous savons que le traitement hormonal substitutif (THS) a des effets secondaires dangereux. Cela rend la sécurité de toute solution de rechange naturelle tout aussi importante que son efficacité.

 

Pour déterminer la sécurité de leur extrait de houblon, la créateurs de Lifenol® ont procédé à des études sur la sécurité qui ont démontré que la 8-PN était sans danger pour la consommation générale à des doses simples maximales de 750 mg par jour8. Cette quantité dépasse de beaucoup la teneur recommandée de 85 mg par jour dans les compléments alimentaires.

 

Une étude clinique a également évalué l’effet de la 8-PN sur le tissu mammaire. Les chercheurs sont arrivés à la conclusion suivante : il était peu probable que de faibles doses de prénylflavonoïdes (moins de 10 mg par jour) suscitent dans le tissu mammaire des réactions oestrogéniques pertinentes pour la carcinogenèse du sein9. La dose quotidienne de Lifenol® qui a été étudiée pour le soulagement des bouffées de chaleur contenait une quantité maximale de prénylflavonoïde 8-PN de 0,21 mg, soit près de cinquante fois moins que la quantité de 10 mg indiquée dans l’étude.

 

Lifenol® a aussi fait l’objet d’une étude sur ses effets négatifs possibles sur l’épaisseur endométriale de la paroi utérine. Lorsqu’ils ont été administrés seuls dans le cadre d’un THS, les oestrogènes ont été associés à un épaississement de la paroi endométriale de l’utérus, ce qui peut mener au cancer de l’utérus. L’étude a montré les effets oestrogéniques positifs de la 8-PN, tout en confirmant l’absence d’un épaississement de la paroi utérine10.

 

Ainsi, bien que la 8-PN soit un phytoestrogène qui ressemble aux oestrogènes , elle a des effets très différents de ceux-ci sur des cibles différentes11. À titre de précaution, les femmes qui éprouvent divers troubles devraient consulter leur professionnel de la santé si elles ont une histoire de cancer du sein ou de l’endomètre, ou d’un autre cancer hormono-dépendant.

 

En plus de ses bienfaits pour les symptômes immédiats de la ménopause, la 8-PN a des effets protecteurs sur des problèmes de santé à long terme. On a démontré que la 8-PN avait des effets préventifs contre le cancer et qu’elle inhibait l’angiogenèse, un processus de guérison qui peut transformer des tumeurs bénignes en tumeurs malignes12, 13. De plus, la 8-PN peut jouer un rôle dans la prévention de la perte osseuse et la protection de la santé cardiovasculaire14, 15.

 

Extrait de houblon Lifenol® : produit non sédatif

Dans les magasins d’aliments naturels, les compléments qui contiennent du houblon sont couramment recommandés dans des formulations pour l’insomnie ou la détente. Les cônes de houblon séchés sont connus  pour leurs effets sédatifs et comme somnifères. Lifenol® est un extrait hydro-alcoolique du houblon, mais il ne produit aucun des effets sédatifs types des cônes de houblon séchés16.

 

Cimicaire à grappes et sauge : d’autres plantes pour soulager les symptômes de la ménopause

 

La 8-PN extraite du houblon n’est pas le seul produit nutraceutique qui a des effets bénéfiques sur les symptômes de la ménopause. La cimicaire à grappes est un phytoestrogène qui participe à la réduction de l’incidence des bouffées de chaleur. Lors d’une étude, une quantité de 40 mg de cimicaire à grappes a été aussi efficace que des oestrogènes conjugués, sans toutefois affecter l’épaisseur endométriale de la paroi utérine, contrairement à l’oestrogénothérapie. Au cours d’une autre étude, 80 % des participantes ont souligné une réduction de leurs problèmes ménopausiques après un mois d’utilisation17.

 

La sauge, plante affichant une longue histoire d’utilisations traditionnelles, est également connue pour aider à réduire les bouffées de chaleur et les sueurs nocturnes18.

 

Autres compléments alimentaires naturels à examiner pendant la ménopause :

 

Racine de maca Huile de poisson Déstressant UTI Supreme Cal-Mag Supreme
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La racine de maca participe au soutien d’un sain équilibre de l’humeur pendant la ménopause et au soutien des aspects émotionnels de la santé sexuelle. Les acides gras oméga-3 que contient le poisson soutiennent la santé cardiovasculaire et cérébrale. Le produit aide à réduire temporairement les symptômes d’un stress perçu. Il a été utilisé traditionnellement comme somnifère. Les capsules aident à prévenir les infections urinaires. L’incidence de ces infections s’accroît chez les femmes ménopausées en raison de la sécheresse vaginale. Le produit contient le calcium Aquamin® de source végétale. Il peut réduire les risques de développer l'ostéoporose.

 

Références

  1. Nelson HD (2008) Menopause. Lancet 371(9614): 760–70. doi: 10.1016/s0140-6736(08)60346-3
  2. “Natural solution for hot flashes”. Naturex.
  3. Murray, Michael, N.D. “The Encyclopedia of Natural Medicine.” Third Edition. Atria. p. 784-785.
  4. Ibid. p. 786.
  5. Torkos, Sherry, BSc Phm. “The Canadian Encyclopedia of Natural Medicine.” Second Edition. 2013. HaperCollins Publishers. pp 348-349.
  6. Erkkola, R. et al., A randomized, double-blind, placebo-controlled, cross-over pilot study on the use of a standardized hop extract to alleviate menopausal discomforts. Phytomedicine (2010), doi:10.1016/j.phymed.2010.01.007
  7. Heyerick, A. et al. A first prospective, randomized, double-blind, placebo-controlled study on the use of a standardized hop extract to alleviate menopausal discomforts. Maturitas 54 (2006) 164-175.
  8. Rad, M., et al. Pharmokinetics and systemic endocrine effects of the phytoestrogen 8-prenylnaringenin after single oral doses to postmenopausal women. Br. J. Clin. Pharmacol. 62:288-296.
  9. Bolca, Selin et al. Disposition of hop prenylfavonoids in human breast tissue. Mol. Nutr. Food Res. 2010. 54, 1-11.
  10. Naturex. “Effects of Lifenol® on the endometrium and vaginal cytology of menopausal women.” Unpublished.
  11. Naturex. “Renew your sense of womanhood with Lifenol.” 2012.
  12. Brunelli, E. “8-prenylnaringenin inhitibs epidermal growth factor-induced MCF-7 breast cancer cell proliferation by targeting phosphatidylinositol-3-OH kinase activity. 2009. J Steroid Biochem. Mol. Biol. 113:163-170.
  13. Pepper, MS. “8-prenylnaringenin, a novel phytoestrogen, inhibits angiogenesis in vitro and in vivo.” J Cell Physiol, 2004 Apr; 199 (1): 98-107.
  14. Effenberger, K.E. et al. Regulation of osteoblastic phenotype and gene expression by hop-derived phytoestrogens. J. Steroid Biochem. Mol. Biol. 96:387-399.
  15. Sehmisch, S. Comparison of the phytohormones genistein, resveratrol and 8-prenylnaringenin as agents for preventing osteoporosis. Planta Med. 2008. 74:794-801.
  16. Fromentin, Emillie. “Lifenol® is not a traditional hops extract for insomnia.” Internal paper.
  17. Murray, Michael, N.D. “The Encyclopedia of Natural Medicine.” Third Edition. Atria. p. 790.
  18. Health Canada. “Monograph: Sage”. Natural Health Products Directorate.

http://webprod.hc-sc.gc.ca/nhpid-bdipsn/atReq.do?atid=sage.or&lang=eng

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