Jardin en ville
On estime à 800 millions le nombre de personnes jardinant en ville. Et leur récoltes à 15% de la production mondiale . Parmi ces jardiniers, beaucoup résident dans les pays du sud où c’est un moyen de subsistance. Mais aussi de plus en plus près de nous, par besoin ou par choix.
Aux Etats-Unis, les exemples vont de l’utilisation illégale de terrains à Détroit en crise économique à l’autorisation officielle des poules, chèvres, lapins à Seattle en passant par les abeilles new-yorkaises…
Au Québec aussi le mouvement s’enracine, tant chez les particuliers que dans les organisations. En témoignent plusieurs projets apparus ces dernières années : École d’été d’agriculture urbaine à Montréal , organisme les Urbainculteurs , serres Lufa (31 000 pi2 sur un toit de Montréal pour la production de paniers de légumes) et l'émission de Ricardo – le Fermier urbain.
12 bonnes raisons de cultiver votre jardin
Il y en a bien plus qu’une douzaine mais vous aurez le plaisir de les découvrir par la pratique. Pour vous mettre en appétit :
1. Le goût. Personne n’oublie la saveur d’une tomate de jardin. En plus si c’est la vôtre…
2. Le bio. Engrais, pesticides, fongicides, herbicides, OGM, irradiation : pas dans ma cour !
3. Le « réseau social » : jardiner crée des liens, des échanges (graines, conseils), du partage (récoltes). Comme au bon vieux temps…
4. La production locale. Donc non emballée, non transportée et moins polluante que les légumes achetés qui parcourt 2500 km en moyenne.
5. Variété et nouveauté. Cresson alénois, livèche, basilic thaï, persil racine : rarement croisés dans un rayon d’épicerie mais faciles à cultiver
6. L’embellissement. Verdir nos villes et cultiver nos terrains, c’est améliorer notre cadre de vie.
7. Les légumes de saison. Le bon légume au bon moment et pas tous en même temps : un plaisir à redécouvrir !
8. Les économies. Un petit jardin, c’est plusieurs centaines de dollars de moins en épicerie.
9. L’émerveillement et le plaisir. Voir la nature faire son œuvre et récolter ses propres légumes : ça n’a pas de prix.
10. Le savoir. Comment poussent nos aliments ? Essentiel pour les enfants… comme pour les adultes.
11. La souveraineté alimentaire. En retrouvant une certaine maîtrise sur notre alimentation, on est moins dépendant des grandes chaînes.
12. La détente. Par la pratique d’une activité extérieure, relaxante et modérément physique.
Et aussi : le contact avec la nature , la lutte aux ilots de chaleur urbains et bien d’autres vertus…
source: http://www.mangersantebio.org/